
Liste : Titres d’ordre végétal et “Arbres-compagnons”.
Livres de fiction (hors guide, manuel, essai, dictionnaire, etc.) en prose (hors vers) dont le titre contient un terme d’ordre végétal qui représente l’œuvre : jardin, forêt, bois, arbre (fruitier ou non), verger, herbe, plante grasse ou aromatique (hors fruits, légumes et fleurs).Il y a deux exceptions (à la fin de la liste) : Calvino et Owens car le titre laisse entendre l’élément végétal sous-jacent.
Toutes ces œuvres ont été lues et font l’objet d’un article dédié (voir individuellement sur ce site).
L’ordre n’est ni chronologique ni hiérarchique, il regroupe les titres en fonction des mots clés.
Cette liste constitue le corpus de mon essai sur le végétal : lire ici.
Auteur, Autrice, Nationalité,(langue de naissance ou d’écriture). | Titre (avec lien vers l’article dédié sur mon site) et titre original, Genre, édition et année, nombre de pages, Bref aperçu. | Arbres-compagnons Type d’arbre et symbolisme empirique. |
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Comarmond (de) Annick France, (née au Maroc, vit à Madagascar) | Loin sous les ravenales (roman, 2010, Les nouveaux auteurs, 348 p.) Découverte de Madagascar, des habitants, d’un métier et d’une nouvelle vie. | Le ravenale: « arbres du voyageur » : ils servent d’éventail (p 10) / parapluie (p 45), retiennent l’eau à la base des feuilles et permettent ainsi de boire, produisent des graines que l’on peut manger, font de l’ombre où l’on se repose. |
Teodorescu Irina France (d’origine roumaine) | La forêt, désormais, de l’intérieur. (journal de vie/autofiction, 2023 La Grange Batelière, 280 p). la « fuite » d’une femme de 42 ans dans la forêt biélorusse pour un retour à l’amour (nouvel homme, nouveau bébé) et à la « grâce » de la dernière forêt primaire d’Europe. | Le pin, (cf. Barthelet, Christie, Malaval) et le mélange des pins et des feuillus (p 160) |
Gaspard Kœnig France | Humus (roman 2023, L’Observatoire, 380 p. Deux jeunes diplômés en agriculture cherchant une voie alternative. | L’humus: couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique et l’action combinée des animaux, des bactéries et des champignons auxquels il sert de biotope. Il retient l’eau dont les végétaux (et les humains) ont besoin. Souvent cités : Le chêne, le sequoia, les haies… |
Barbeau-Lavalette Anaïs Québec, Canada | Femme-forêt. (roman, 2023, J.-C. LATTÈS, 288 pages, numérique 176 p). Une fusion avec la nature. | – L’érable noir. (Cf. Christie) – La pruche du Canada (ou pruche de l’Est, Tsuga canadensis), est un arbre appartenant à la famille des Pinaceae. Multiple : autres espèces. |
Barthelet Marie | Le jardin de Sangarde (roman, Buchet-Chastel 2022, numérique 220 p.) Un retour à la nature après une dépression. | Le sapin, Symbole d’immortalité, de longévité, grâce à la persistance de son feuillage et à sa résistance aux vents et aux tempêtes. (Cf. Malaval et Christie), L’herbe, Le cactus, (cf. Kerymer) ; La jacinthe, la glycine (cf. Hye-Young Pyun). |
François Landry Canada, Québec | Le sang des arbres (Journal, 2023, Boréal, 272 p, numérique 210 p.) Journal chronologique (sur une année, de la mi-janvier à la mi-décembre) de la vie au cœur de la forêt laurentienne (Québec). | Le cerisier de Montmorency (voir A. Tchekhov): arbre compagnon et souvenir d’enfance, gourmandise et rareté pour un arbre importé de France. L’épinette: très répandue au Québec et très résistante, elle est le symbole de la forêt boréale d’Amérique. Conifères du genre Picea (comme l’épinette blanche, l’épinette noire), l’épinette rouge pour le mélèze laricin. |
René de Obaldia France | Du vent dans les branches de sassafras (théâtre, Le livre de poche 1966,187 p) De la fantaisie à tous les vents et un titre qui agite aussi bien le bien que le mal, de la même façon dont vivent les personnages de cette histoire tous azimuts. | Le sassafras : Aussi appelé : Le “Laurier des Iroquois”, Sassafras albidum, Atouts aromatiques évoquant le camphre qui éloigne les moustiques. Propriétés antinicotiniques, antirhumatismales, dermatologiques, diurétiques, acaricides et antibactériennes. Cependant, le safrol présent dans l’huile essentielle rend cette plante médicinale toxique, voire mortelle à long terme par ingestion. |
Michael Christie Canada | Lorsque le dernier arbre (titre original: Greenwood qui signifie littéralement : forêt verdoyante). (roman, 2021, Albin Michel, lu en numérique 608 p) Un avenir menaçant pour la planète si les populations continuent de décimer les arbres. Ils sont la clé d’un futur à repenser. | Indéterminé, multiple, métaphorique. Mentionné : – le pin d’Oregon : résineux, aussi appelé (sa)pin de Douglas ou juste : Douglas (voir Barthelet et Malaval). – l’érable : feuille symbole du Canada où son sirop y est très réputé, couleurs éclatantes à l’automne – le bouleau (argenté) : robuste et peu exigeant, plantes pionnières lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. – le chêne, (voir L. Tillon). |
Barbara Kingsolver USA | – L’arbre aux haricots, (titre original littéral : The Bean Trees). (roman, Rivages 1995, 278 p) Un « arbre » car la plante monte comme un arbre. Il incarne l’entraide et la solidarité. – Les yeux dans les arbres, (titre original : The Poisonwood Bible, soit en traduction : la bible empoisonnée). (roman, Editions France Loisirs 1999, 672 p) Le Congo belge et le choc des cultures. Le “Poisonwood” est le nom d’un arbre (d’où le titre français) derrière lequel les habitants épient les colons. | Le haricot : plante sauvage annuelles cultivée comme légume : fruit (la gousse, dans les haricots verts ou mange-tout) ou graines. Et indéterminé ou Le “Poisonwood tree” : arbre qui comprend des espèces vénéneuses provoquant des irritations et des éruptions cutanées. |
Anton Tchekhov Russie | La Cerisaie, (Titre original : Вишнёвый сад, soit en traduction : le jardin des cerisiers). (1904, théâtre, comédie en 4 actes, PDF sur bouquineux.com.) La famille et le verger de cerisiers sont en danger. La cerisaie est en vente, les arbres seront abattus et la famille signera la fin d’une ère. | Le cerisier : arbre fruitier (cerises) ou ornemental (pour leurs fleurs). |
José Mauro de Vasconcelos Brésil | Mon bel oranger (Titre original : Meu pé de laranja lima, soit en traduction : mon pied d’oranger citron vert). (roman, Stock, 1971, 215 p) Un garçonnet prend pour confident un petit pied d’oranges douces. Minguinho (et en plus affectueux encore Xururuca) est une sorte d’ami imaginaire, un ami fidèle qui atténue la tristesse de Zézé que la vie maltraite. | L’oranger : Arbuste fruitier, hybride ancien issu probablement du croisement entre le pamplemousse et la mandarine. |
Cédric Le Penven France | Verger (écrit poétique, éditions Unes, 2019, 80 p) Entretenir son verger soigne aussi les maux de l’enfant devenu adulte. Les travaux journaliers du jardinage proposent un rapport au monde respectueux. | Les arbres fruitiers, Mentionné : le pommier, le cerisier, le prunier, le pêcher, le figuier, l’abricotier, la vigne… |
Yachar Kemal Turquie | L’herbe qui ne meurt pas, (Titre original : Ölmez otu, « il ne mourra pas » en traduction littérale). (roman, Folio, 1978, 573 p) Récolte du coton. Drames humains dans une nature aride. | Le coton, Le cotonnier (Gossypium), l’arbre à coton est un arbuste touffu ou une plante vivace tropicale, selon les espèces. Produit des boules fibreuses transformées pour le commerce. Origine : Inde, Mexique. Aujourd’hui cultivée dans toutes les régions chaudes. |
Michael Radburn Australie | L’arbre aux fées, (le titre original : The Crossing, soit littéralement : le croisement, appuie sur le lieu où l’arbre se trouve ou bien sur celui où Claire est restée enfermée dans la mine ? voir p 244). (thriller, Rivages1995, lu en numérique 249 p) Un poivrier et des fées au cœur d’une Tasmanie pleine de légendes. Le nom du faux-poivrier est peper tree (ou American peper). La traduction donne littéralement : arbre poivre. Il peut atteindre 15 m de hauteur. D’où le titre français. | Le poivrier : Tasmannia lanceolata (synonyme Drimys lanceolata) ou Poivre de Tasmanie : buisson à feuillage persistant de la famille des Winteraceae. Adulte, il atteint une hauteur de 2 à 10 mètre selon la variété. Ou liane qui s’accroche à son support par des racines adventives, cultivé au milieu d’autres plantations d’hévéas, de caféiers ou de théiers. Ou Schinus molle, communément appelé « faux-poivrier » ou « poivrier sauvage », espèce d’arbres de la famille des Anacardiaceae originaire d’Amérique du Sud. Produit une baie (le poivre), épice à la saveur piquante. |
Anne Courtillé France | L’arbre des dames (roman, Presse de la cité 1999, 439 p) Un arbre à décorer pour célébrer et se réunir autour. Fédérateur « presque sacré », il résiste aux bourrasques. Aussi appelé « la merveille », il devient « l’attraction du faubourg ». | Le hêtre : Symbolise la mémoire car utilisé autrefois comme support d’écriture et donc considéré comme support préservant la mémoire des hommes et des femmes et de leurs écrits. |
Karine Lambert France | Un arbre, un jour… (roman, Calmann Levy, 2018, lu en numérique 134 p) Il s’agit d’un platane de 32 m de haut qui va être abattu pour d’obscures raisons. Il a 103 ans et trône sur la place centrale. Il fédère les villageois qui lui sont tous redevables de quelque chose. | Le platane : Selon la mythologie grecque, le platane est le symbole de la régénération. Sa feuille, dont l’apparence ressemble à une main, symbolise la manifestation de Gaîa, la divinité considérée comme étant la mère ou la créatrice de la Terre. |
Françoise Kerymer France | Il faut laisser les cactus dans le placard (roman, France Loisirs, 2010, 439 p) Un héritage non sans épines (comme le cactus) qu’il faut bien affronter un jour. | Métaphore de l’épine. Excroissance pointue et dure faisant corps avec le bois de la tige, des rameaux ou autres organes. Ne peut être détachée sans déchirure des fibres. N’a pas de rôle photosynthétique. Spécialisée dans la défense des plantes contre les herbivores (ou autre importun). |
Tina Vallès Espagne (Catalogne) | La mémoire de l’arbre, (Titre original littéral : La memòria de l’arbre). (roman, Éditeur Philippe Rey 2019, lu en numérique 144 p) Le grand-père passera à l’enfant son amour des arbres jusqu’à ce que la mémoire vacille, comme celle de Joan et de son saule. L’arbre est une cabane, une cachette et un confident protecteurs. Malgré le cycle de la vie renouvelé, la tristesse s’exprime à travers la symbolique du saule “pleureur”. | Le saule (pleureur) : Salix babylonica, de la famille des Salicaceae. Ses longues branches-lianes pendantes sont à l’origine de son appellation « pleureur ». Symbole de la vie en perpétuelle évolution. Le déroulement de son cycle annuel l’associe tout naturellement à la succession de la vie, de la mort et de la renaissance. Le Platane : (voir K. Lambert). |
Richard Powers USA | L’Arbre-Monde, (Titre original : The Overstory, soit en traduction : la canopée). (roman, Cherche Midi 2018, lu en numérique 598 p) Ardent plaidoyer pour les arbres, contre la déforestation. La personnalisation des individus par un arbre en particulier associe la vertu de l’un aux autres. | Indéterminé, multiple, métaphorique, Mentionné : – le châtaignier : Symbole de générosité grâce à sa capacité à nourrir l’homme, de justice (carrure solide et imposante) et de vérité. – le murier (de Fusang) : Symbole de prudence dû à l’éclosion tardive de ses fleurs et de son feuillage. Pour les bretons : arbre de la chance. – l’orme : Pouvoirs de guérison de diverses maladies cutanées, dont la lèpre, et le rhumatisme, – l’ostryer : Appelé aussi charme-houblon (forme de ses inflorescences) – l’érable, (voir plus haut) – le noyer noir : Vénéré et craint des Gaulois : se coucher sous ses branches étaient en effet nocif, pourtant, orner l’entrer de son foyer de branches de noyer à la veille de la St Jean protégeait de l’invasion de la folie et de la foudre… – le chêne : (voir plus bas) – le tilleul : De forme de la feuille est née la symbolique de l’arbre : amour et fidélité. Également symbole de la liberté et de l’amitié. – le figuier (banian) : (voir S. Greggio). |
Romain Puértolas France | La Police des fleurs, des arbres et des forêts (roman, Albin Michel 2019, lu en numérique 267 p) Une fleur est la clef du mystère d’une enquête qui tourne autour de nombreux indices végétaux. | – un épi de blé et une fleur arborés au képi du garde champêtre, – une herbe rouge spectaculaire, – une fleur rouge et or : la Gaillardia Clemens (emblème de la Wallonie, Belgique) – l’herbier, l’amour avec la fleuriste, l’arbre-boite aux lettres des amoureux. |
Shyam Selvadurai Sri Lanka | Jardins de Cannelle, (Titre original littéral : Cinnamon Gardens). (roman,10/18, 1999, 361 p) La cannelle a donné son nom à une banlieue de Colombo (capitale de Ceylan, colonie britannique devenue république socialiste démocratique du Sri Lanka) dont elle forme le décor des riches familles ceylanaises qui y demeurent et qui en font le commerce. | La cannelle : astringente légère, antiseptique, échauffante, stimulante et aphrodisiaque Symbole de renaissance et de vie triomphant sur la mort, berceau du phénix, épice du voyage. Le camphrier et autres plantes tropicales. |
Laurent Tillon France | Être un chêne, sous l’écorce de Quercus (roman témoignage, Actes Sud 2021, lu en numérique 320 p) Un arbre compagnon qui suivra la vie de l’auteur comme celui-ci suivra la sienne. | Le chêne : Arbre sacré dans de nombreuses traditions, attire la foudre et symbolise la majesté, synonyme de force et de solidité. Son bois a la propriété d’être incorruptible, symbole de l’arbre de vie. |
Jean Giono France | L’homme qui plantait des arbres (Nouvelle, Gallimard Jeunesse 2002, lu en numérique 13 p) Un témoignage simple et clair respectueux de la nature. Avec les arbres plantés, l’eau réapparait et la vie revient, les familles s’installent, les villages prospèrent à nouveau. | Multiple. Mentionné : Le chêne : (voir L. Tillon). |
Italo Calvino Italie | Le Baron perché, (Titre original : Il barone rampante). (roman, Points 1957, 322 p) Le baron est perché dans les arbres (d’où sa présence dans cette liste) et voit le monde sous un autre angle. Il participe à la vie “presque” comme avant et souvent en mieux. | Indéterminé, multiple. Mentionné : Le chêne (vert ou “Yeuse” qui signifie seigneur), (voir L. Tillon). |
Christian Berkel Allemagne | Le pommier (Titre original littéral : Der Apfelbaum). (roman, 2020, Fayard, lu en numérique 359 p) Un arbre au goût de l’enfance, un ancrage dans un monde en déroute et dans une généalogie floue. | Le pommier : au centre de plusieurs croyances, dont celles de procurer la sagesse, d’améliorer les connaissances et d’acquérir l’immortalité. Son fruit est identifié depuis très longtemps comme un fortifiant et comme un remède préventif contre la maladie. |
Didier Van Cauwelaert France | – Le journal intime d’un arbre (roman, Le livre de poche, 2011, 184 p) Un arbre tombe, que va-t-il devenir ? L’arbre raconte. Par analogie avec l’être humain, humanisation (avec ses sentiments), personnification (avec son prénom), l’anthropomorphisme joue sur l’identification et la connivence. –Thomas Drimm, tome 2 : La guerre des arbres commence le 13 (série jeunesse, Albin Michel, 2010, lu en numérique 211 p) les végétaux sont devenus toxiques et semblent avoir programmé l’extermination des êtres humains. Une épopée végétale pour un ado surdoué. | Le poirier : symbole de prospérité. Son fruit est riche en jus et son bois, dense, permet de réaliser des objets d’art. Comme le pommier, symbole d’amour et de tentation Et multiple. |
Yves Viollier France | Les Lilas de mer (roman, 2002, éd France Loisirs, 359 p) Une tragique injustice en pays vendéen. Si le lilas (sans majuscule) est une plante, Lilas est le prénom de la femme qui vit, comme la plante sur les côtes. Ce nom sera ensuite donné au bateau. | Le lilas (de mer) : plante vivace de bord de mer. Sauvage, originale, rustique à la fois, aux vertus toniques et astringentes. Et métaphorique. |
Simonetta Greggio Italie (écrit en français) | L’odeur du figuier (nouvelles, 2011, Le livre de poche, 180 p) Un été en Italie, alors qu’il fait chaud sous le figuier…La végétation est « anormale », elle annonce, comme le chêne qui crève la route, la fin d’un éden. Les autres nouvelles n’ont pas de rapport direct avec le titre. | Le figuier : comme l’olivier, il revêt un aspect sacré en raison de ses apports nutritifs, mais aussi par des apports mystérieux bénis par la volonté divine. Dans le livre de la Genèse, Adam et Eve se couvrent de feuilles de figuier après avoir mangé le fruit de l’arbre de la connaissance. Ne pas confondre avec la feuille de vigne qui voile les organes génitaux des statues. |
Elif Shafak Turquie (née en France, écrit en anglais et en turc) | L’Île aux arbres disparus (titre original littéral : The Island of Missing Trees). (roman, Flammarion 2022, lu en numérique 363 p) Le cri d’une adolescente pour une île que la guerre civile a ravagée. Conformément au processus de l’ « annélation », les racines enserrent la base de l’arbre et l’empêchent de respirer. Sur le même principe, La jeune fille étouffe dans son milieu. Les chapitres s’intitulent racines/tronc/branches/écosystème, avec en premier : comment enterrer un arbre et en dernier : comment le déterrer. | Multiple. Mentionné : Le figuier : (voir S. Greggio). |
Oswald Wynd Écosse (né au Japon) | Une odeur de gingembre (titre original : the Ginger tree) (roman, La table ronde, 1991, 373 p). La plante, comme l’héroïne, tente de survivre. Elle devient emblématique de la ténacité et de la résistance et de l’expatriation de la jeune anglosaxonne. | Le gingembre : plante vivace à rhizome rampant noueux aux vertus apéritives, stomachiques, carminatives, fébrifuges et pouvoir aphrodisiaque. Symbole de pureté. |
Boris Vian France | L’Herbe rouge (roman, 1950, Le Livre de poche/Pochotèque ,1343 p) Une machine capable d’effacer ses souvenirs après les avoir rappelés. L’herbe est “de sang”, les montants de la machine sont d’un rouge “poisseux comme du sang frais” et les fleurs sont “sanglantes”… Simple métaphore ou description dystopique ? | L’herbe rouge ou Red Baron (?), Mentionné : L’herbe, le muguet, l’œillet… et métaphorique. |
Beatrice Sparks USA | L’Herbe bleue (titre original : Go Ask Alice, soit en traduction littérale : “Va demander à Alice”) (roman d’après témoignages, Presse pocket, 1972, lu en numérique 214 p) L’herbe devient bleue lorsqu’elle est hallucinatoire. Elle est verte quand elle signifie la renaissance. | Les herbes hallucinogènes (herbe, fleur ou résine), Mentionné : LSD (« acide lysergique diéthylamide »). Hallucinogène semi-synthétique et l’une des drogues connues les plus puissantes qui soit. C’est un composé de la famille des lysergamides, dérivé de composés issus de l’ergot du seigle (Claviceps purpurea), un champignon ascomycète qui affecte l’épi des céréales comme le seigle ou le blé. |
Jean-Paul Malaval France | Les Larmes de la pinède (roman, Calmann-Lévy, 2016 , 314 p)) Les larmes auxquelles fait allusion le titre représentent aussi bien les gouttes de sève, la gemme des pins qui fait la fortune des patrons que les pleurs et la sueur des ouvriers qui vivent du travail de la résine. | Le pin, Cf. Barthelet) |
Jean Anglade France | Le roi des fougères (roman, France Loisirs, 2000, 95 p) Un roi qui règne sur les fougères plutôt que sur les hommes et un royaume qui rappelle l’Éden quand son maître prend la figure de Jésus . | La fougère, Plante de sous-bois, aimant généralement les lieux plutôt ombragés et frais. La fougère a des vertus tonifiantes anti-âge, elle contribue à réduire les rides. |
Maryse Condé France (née en Guadeloupe) | Traversée de la Mangrove (roman, Folio 1989, 251 p) Un marais peuplé de nombreux secrets qui s’entrelacent et d’un silence pesant, jusqu’au déballage des visions de chacun. | Multiple : l’écosystème de la mangrove, Ensemble de végétation se développant dans la zone entre marées et régions littorales, composée des arbres et arbustes capables de s’adapter à une vie en eau saumâtre (mélange d’eau douce et d’eau de mer), peu profonde. Principalement des palétuviers, appartenant aux genres Avicennia, Bruguiera, Rhizophora, etc., caractérisés par des racines aériennes formant arceaux ou des racines pneumatophores sortant de la vase, et par leur graine qui germe sur l’arbre en donnant une radicule en forme de flèche. |
Didier Decoin France | – Le bureau des jardins et des étangs (roman, Stock, 2017, lu en numérique 263 p) Voyage aux senteurs de rivière. La jeune paysanne déploie une sensibilité extrême devant la beauté des paysages, de la faune et de la flore (aquatique ou proche de l’eau). Imprégnée elle-même de ces senteurs spécifiques, elle devient une muse pour le nez du directeur du bureau. – Je vois des jardins partout (écrit poétique, J.-C. LATTÈS 2012, 230 p) Pérégrinations dans les jardins réels et imaginaires de l’auteur. Une synesthésie à portée de main (et de sécateur). | Multiple : l’écosystème de la rivière et des étangs, Végétation aquatique ou herbacée de zone humide. Hormis le saule, le peuplier, l’aulne et le frêne, nombre d’herbacées caractérisent les abords des cours d’eau, mares, étangs et lacs. (voir aussi M. Condé) Multiple. |
Delia Owens USA | Là où chantent les écrevisses, (Titre original : Where The Crawdads Sing). (la faune et la flore du marais (là/where) expliquent la présence de ce titre dans la liste) (roman, Points, 2021, lu en numérique 435 p) Un écosystème nourricier pour tous. L’enfant abandonnée au milieu des marais y puise ses forces, ses ressources et un sens à sa vie. | Multiple : l’écosystème du marais, Végétation aquatique ou herbacée de zone humide. Hormis le saule, le peuplier, l’aulne et le frêne, nombre d’herbacées caractérisent les abords des cours d’eau, mares, étangs et lacs. (voir aussi M. Condé) |
Christian Signol France | Même les arbres s’en souviennent (roman, Albin Michel 2019, lu en numérique 200 p) Au cœur d’une paysannerie en pleine transformation alors que les arbres se souviennent d’un monde fondé sur la nature, sur ce qu’elle donne et sur ce qu’elle produit. | Indéterminé, multiple, Les arbres… |
Nancy Huston Canada (écrit en anglais et en français) | Arbre de l’oubli (roman, Actes Sud, 2021, lu en numérique 216 p) Un arbre de l’oubli qui a existé, qui a disparu, mais qui a été remplacé. Symbolise les injustices et les exactions subies ainsi que l’appartenance au pays. | Métaphore de la “racine”; Voir aussi Alex Haley avec Racines, Romain Gary avec Les racines du ciel et Andrée Chedid avec La maison sans racines |
Maguelonne Toussaint-Samat France | Contes et légendes des arbres et de la forêt (contes et légendes 1975 Fernand Nathan,lu en numérique, 252 p) Magie et fantastique nous emportent aux confins de notre imagination. Les dieux les esprits, les sorcières, les sortilèges illustrent une morale inspirée des traditions. | Multiple. Mentionné : le ginkgo, le baobab, le séquoia, le chêne vert, le marronnier, l’hévéa… Symbole de grandeur, de fierté, de longévité (proche de l’éternité)… |
Sandrine Collette France | Et toujours les forêts (roman, éditions de l’épée, 2020, lu en numérique 223 p) Il y a une majuscule à “Forêts” : c’est le nom d’un hameau. Il se trouve bien entendu dans une forêt, une forêt dévastée par la fin du monde. Roman postapocalyptique et retour à la nature forcé. | Indéterminé, multiple, Les forêts, bois… |
Sylvain Tesson France | Dans les forêts de Sibérie (roman, Folio 2011, 290 p) Six mois dans une cabane au fond des bois sibériens. Refuge mais aussi prison, lieu d’observation et d’inspiration. | Multiple. Mentionné : – le cèdre : (Cedrus), conifère majestueux emblème du Liban, symbole de grandeur et de longévité. – le pin : (voir Malaval et M. Christie). – le bouleau : (voir M. Christie) – le frêne : longévité, force, renaissance et apaisement. Pour les Grecs, il était l’arbre de Poséidon (dieu de la mer et des séismes), les Celtes l’associaient à l’enchantement. – le cornouiller : considéré par les Serbes comme un symbole de bonne santé. |
Éric Reinhardt France | L’amour et les forêts (roman, Gallimard, 2014, 366 p) Un lieu de liberté, de plaisir, de mystère parfois angoissant, de caractère « profond” où l’on peut “pénétrer”, “s’engloutir”, “se dissimuler”… | Indéterminé, multiple. Forêt, bois… |
Fred Vargas France | Dans les bois éternels (policier, J’ai lu 2009, 478 p) Une enquête sous le signe du bois et de ses diverses acceptions : la forêt, le bois des cerfs et le matériau. | Indéterminé, multiple. Forêt, bois… |
Harlan Coben USA | – Dans les bois, (titre original The Woods, soit en traduction littérale : les bois). (thriller, 491 p) Cela est arrivé dans les bois. – L’inconnu de la forêt, (titre original : The Boy from the Woods, soit en traduction littérale : le garçon (venu) des bois). (thriller, 429 p) Wilde est le nom de ce garçon venu des bois. | Indéterminé, multiple. Forêt, bois… |
Bertina Henrichs Allemagne (réside en France et écrit en français) | Le jardin (roman, Cherche midi 2011, 256 p) Un prospectus vient chambouler la vie de Marthe…et de son jardin ainsi que celle de Hans qui réinvestit son cabanon et son terrain en friche pour y habiter, montrant sa présence et sa détermination. Le jardin, au cœur des préoccupations, devient le déclencheur d’une nouvelle vie pour les deux principaux protagonistes. | Indéterminé, multiple. Mentionné : – le gazon/l’herbe : (voir B. Vian) – le cerisier : (voir A. Tchekhov), – le marronnier : luxe et abondance (de ses fleurs), – les fleurs : rose, narcisse, perce-neige, jacinthe, tournesols… Et métaphorique : les racines (voir A. Chedid). |
Hye-Young Pyun Corée du sud | Le jardin, (Titre original : The Hole, soit en traduction original et littérale : le trou). (roman, Payot Rivages/Noir, 2019, lu en numérique146 p) Un suspense psychologique qui se dénoue dans le trou creusé pour un bassin aux carpes dans le jardin : un lieu qui “appartient” à l’épouse puis à sa mère envers et contre le mari. | Indéterminé, multiple. Mentionné : Les plantes grimpantes. Le personnage est émerveillé par les arbres qui poussent tout droit au mépris de la gravité, mais déteste les plantes grimpantes qui s’enroulent autour des haies et des poteaux, cherchant des supports pour pouvoir s’accrocher. En revanche, elles ont une fonction de cache-misère ou de “rideau végétal”. |
Catherine Hermary-Vieille France | Le Jardin des Henderson (roman, Folio 1988, 476 p)) Un paradis végétal comme but dans la vie. Une synesthésie et une recherche de liberté absolue. | Indéterminé, multiple. Mentionné: le lys Belladone |
Kenizé Mourad France (d’origine turco-indienne) | Le jardin de Badalpour (roman, Le Grand Livre du mois, 1998, 554 p) Zahr cherche ses racines pour se reconstruire. Le jardin est l’endroit qui lui tient à cœur et la jeune femme vient s’y ressourcer. | Indéterminé, multiple. Mentionné : le manguier. |
Karel Schoeman Afrique du sud (de langue néerlandaise) | Le jardin céleste, (titre original Die hemeltuin, soit le jardin du ciel, selon traduction littérale (afrikaans)). (roman, Actes Sud 2022, lu en numérique 182 p) La fin d’une époque vue à travers le charme d’une maison ouverte sur un jardin à l’ancienne, la vie dans la campagne anglaise, chez de riches aristocrates. | Indéterminé, multiple. Mentionné : – l’orme : Au Moyen Âge, il symbolisait l’or et l’amour. il détiendrait des pouvoirs surnaturels. – l’if : symbole d’éternité (sa durée de vie peut atteindre 1 500 ans), de vie et de mort il veille sur les morts dans les cimetières. Vénéré par les Celtes qui en fabriquaient des bâtons des druides ou des boucliers. – le poirier (voir D. Van Cauwelaert) – le murier (voir R. Powers) – le buddleias, le magnolia (arbre à fleurs) et fleurs : rosiers, œillets, roses trémières, lavande, crocus, etc. et l’herbe (voir B. Vian) des pelouses. |
Yojana Sharma Inde | Les Jardins de Mardpur, (Titre original : The Buffalo Thief, soit en traduction littérale : le voleur de bison/buffle). (roman, Le livre de poche 1999, 703 p) En Inde, un écrivain en herbe et son désir de retrouver les joies de jardin familial. | Indéterminé, multiple. Mentionné : Le litchi (chinensis). Arbre tropical originaire de Chine, le litchi est considéré comme le symbole de l’amour dans l’empire du Milieu. Le litchi (ou lychee) en est le fruit. |
Jorge Luis Borges Argentine | Le jardin aux sentiers qui bifurquent. (nouvelles, Fictions, folio 2015, 185 p.) Jeux d’esprit, abstraction et spéculation, exercices de style ou intertextualité dévoilent une imagination débordante et en même temps maîtrisée. | Indéterminé, Métaphore. Le vertige qu’entrainent le champ des possibilités infinies rendent le chemin ardu, à moins de se laisser emporter dans le dédale mental de l’auteur. |
Sylvie Tanette France | Un jardin en Australie (roman, Grasset 2019, lu en numérique 121 p.) Deux femmes qu’un jardin relie à travers le temps. Une ambition pour chacune, déraisonnable pour beaucoup de gens, dans un pays aride. | Le citronnier “limon” ou “limonier”. Le citronnier de Sicile et le finger limes de Wallangana. Du grec kitron., symbole de la perfection et de la beauté. Le cédrat (citrus medica) est l’ancêtre du citron hybridé avec le citrus aurantifolia (citron vert). |
Stéphane Jougla France | Gabrielle ou le jardin retrouvé (roman, Denoël, 2017, 153 p) Un deuil au jardin: déni, souvenirs et transmission. Un hymne à la nature, au jardin d’éden et à la renaissance. | Indéterminé, multiple. Mentionné: L’hortensia : il représente la gratitude, la grâce, la beauté (forme ronde) et la générosité (nombre de fleurs). |
J. P. Barbe (collectif) France | Écrivains au jardin (nouvelles, Joca seria 2005, 129 p) De la poésie et de l’imagination au jardin. Multiple, mémoriel mais aussi évolutif, philosophe, psychologique et mystérieux: ce recueil offre un panorama surprenant de ce que les végétaux inspirent. | Indéterminé, multiple, Mentionné : – le haricot, (voir B. Kingsolver) et autres plantes grimpantes (lierre, ampélopsis, chèvrefeuille, rosiers, glycine, clématite) : (voir H. Pyun ) – le pêcher : arbre fruitier. Au Japon, la fleur de pêcher est associée au mariage. C’est un symbole de virginité et de fidélité. – les lianes, mauvaises herbes, haies d’épineux, ronces, racines, plantes aromatiques, bambous, etc. |
Marguerite Yourcenar France (naturalisée américaine) | Écrit dans un jardin (pensées, non paginé mais environ 15 p) Opuscule inspiré par la nature (pages non numérotées). | Indéterminé, multiple, Mentionné : – le bouleau : (voir M. Christie). – l’érable : (voir M. Christie). – le chêne : (voir Tillon). |
John Berendt USA | Minuit dans le jardin du bien et du mal, (Titre original littéral : Midnight in the Garden of Good and Evil). (roman, France loisirs, 1994, 388 p) Les habitants de Savannah poussés comme des plantes de serre sont soignés par un jardinier complaisant. La ville bâtie autour de ses vingt et un squares est une ville-jardin romantique qui cache ses secrets et ses sortilèges. | Indéterminé, multiple, métaphorique. Mentionné : Le square : petit jardin public; l’oasis : endroit d’un désert qui présente de la végétation, un point d’eau; parterre géant : partie d’un jardin que l’on a aménagé avec des compartiments de fleurs. |
Lorenza Pieri Italie | Le jardin des monstres (roman, Préludes, 2021, lu en numérique 224 p) Un jardin créateur d’inspiration où se croisent des sensibilités féminines, exprimant force et fragilité grâce aux vingt-deux sculptures monumentales des “Nanas” de Niki de Saint Phalle. | Indéterminé, multiple. Lieu de rencontre et de partage. |
Andrée Chedid France (d’origine syro-libanaise). | La maison sans racines (roman, J’ai lu, 2007, lu en numérique 131 p) Les racines, les déraciné.e.s, les « hybrides »… Une utopie assassinée, une amitié et famille au cœur de la place centrale. | Métaphore de la racine. En botanique, la racine est l’organe souterrain d’une plante. Il existe la racine pivot : encrage de l’arbre dans le sol ; la racine traçante : apport nutritionnel de l’arbre ; la racine latérale ramifiée (oblique) : maintien et apport nutritionnel à l’arbre. (voir aussi A. Haley, R. Gary…). |
Alex Haley USA | Racines, (Titre original littéral : Roots). (roman, J’ai lu, 1976, 752 p) La recherche de son appartenance afin de se construire une identité et l’esclavage sur sept générations. | Métaphore de la racine : (voir A. Chedid). |
Romain Gary France | Les racines du ciel (roman, Gallimard, 1972, 494 p) La défense des éléphants en Afrique, incitant à plus de respect de la nature (faune et flore) ainsi que d’une humanité perdue. | Indéterminé. Et métaphore de la racine : (voir A. Chedid). |
Madeleine Chapsal France | Une saison de feuilles (roman, Le livre de poche 1988, 317 p) L’automne et la chute des feuilles : la maladie. Le printemps avec ses nouvelles feuilles : la résilience. | Métaphore de la feuille. La feuille est un organe qui capte la lumière pour faire de la photosynthèse et transpire, ce qui permet de faire monter la sève dans la plante. |
Bernard Werber France | L’Arbre des possibles et autres histoires (nouvelles, Albin Michel 2002, 301 p) L’avenir pourrait prendre des formes surprenantes. Métaphore de la branche. La ramification est le symbole de la croissance et de la potentialité. | Métaphore de la branche. Tige secondaire d’un arbre qui se développe à partir du tronc avec lequel elle partage la nature ligneuse. Porte les feuilles, de jeunes rameaux et selon le cas, des fruits. |
John Le Carré Royaume Uni | La constance du jardinier (roman, Seuil, 2001, 489 p) Un diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi découvre petit à petit l’étendue des machinations de multinationales pharmaceutiques et des alliances politiques, traquées par sa femme qui a été assassinée. | – les freesias (mot de passe de l’ordinateur) – le sumac : tient son nom de sa couleur rouge caractéristique. Depuis l’Antiquité, les Grecs et Romaines utilisaient le sumac afin de remplacer le citron et le vinaigre. En Iran, le sumac est un symbole de bonne vie. – le pommier : (voir C. Berkel). – le pêcher : (voir JP Barbe). – Le jardinier est associé à la constance, à la détermination et à la fidélité. |
Irène Frain France | La forêt des 29 (roman, j’ai lu 2011, 455 p) Une prise de conscience envers la nature (faune, flore, humains). | Le khejri : Prosopis Cineraria, épineux, aussi appelé « ghaf ». Arbre totem des régions arides. |
D’autres livres (lus) entrent dans ces critères, exception faite pour la période contemporaine ou pour le contenu par trop métaphorique. Par exemple :
– La Cerisaie, Anton Tchekhov, bouquineux.com.
– L’enfant des arbres, Cédric Charles Antoine, Collection Lordkarsen, numérique.
– Walden ou La vie dans les bois, Henry David Thoreau, Imaginaire Gallimard, 1990, numérique.
– Traversée de la Mangrove, Maryse Condé, Folio, 1989.
– Le jardin secret, Frances Hodgson Burnett, Editions Nelson, 1911.
– Le blé en herbe, Pour un herbier… Colette, Gallimard NRF, la pléiade.
– Etc.
Si vous aimez ce thème, venez feuilleter ma page “Projets” (écrits en cours ici). En ce moment, je lis des ouvrages sur “le végétal en littérature” et j’écris un essai (auquel vous pouvez apporter vos suggestions) sur les œuvres lues.
Voici des idées qui mêlent littérature et végétal, au sens propre du terme, avec des développements classiques ou surprenants :
– Une libraire fabrique des terrariums littéraires, voir ici,
– Découvrez la collection de la poétesse Emily Dickinson, voir ici,
– Elle écrit et éparpille des poèmes sur des feuilles mortes, voir ici,
Et une liste de citations à consulter ici.
Vos avis, commentaires et suggestions sont les bienvenus.
Des photos que j’ai aimées :




Ces photos ont été prises lors de l’exposition des travaux de Sylvia Ney au Musée Flaubert à Rouen en 2019. Il s’agit de la série « la nuit remue ».
Le titre de cette série m’a bien évidemment fait penser au recueil poétique d’Henri Michaux au titre semblable.
Je me souviens de la phrase : “Dans ma nuit, j’assiège mon Roi, je me lève”. Elle semble s’accorder avec la vision de la photographe Sylvia Ney.