Présentation (rappel du projet débuté en 2021, achevé en 2024).
(lire le déroulé de l’écriture depuis 2021 jusqu’en 2024 en cliquant ici )
J’ai toujours aimé les espaces arborés, verdoyants et fleuris. Dès mes premières années et mes premières lectures, les descriptions des décors naturels m’ont enchantée. Dans les jardins, j’ai ressenti la force qui se dégageait des lieux.
Plus tard, mes promenades et les visites de maisons et jardins d’écrivain.e.s m’ont fait prendre conscience que ce thème m’était d’autant plus cher qu’il était présent dans ses multiples relations au monde. Ma propre écriture s’en est imprégnée et des nouvelles ont vu le jour mettant en valeur ce thème.
Suivant mon inspiration, j’ai alors dirigé mes lectures dans ce sens et j’ai composé une liste intitulée « Titres d’ordre végétal » à partir de laquelle j’ai relié les articles que j’avais dédiés à chaque œuvre. J’en ai même tiré un quiz pour se tester en s’amusant. Enfin, j’ai décidé d’approfondir le sujet dans l’essai que je lui consacre à présent.
Dans cet objectif, j’ai commandé le livre du colloque regroupant les interventions qui se sont tenues du 9 au 12 mai 2019 à Caen, à l’Abbaye-aux-Dames puis à la bibliothèque Alexis de Tocqueville. Il m’a incitée de manière décisive à poursuivre une démarche que j’ai reconnue comme légitime. Il fait partie des premiers livres de référence concernant mon travail.
Pour ma part, je ne me pense pas vivre sans nature (apprivoisée ou sauvage) et je mets un soin tout particulier à m’en rapprocher le plus souvent possible, selon mes moyens financiers et mes capacités personnelles. Lorsque je suis devenue propriétaire de ma maison, j’ai acheté le jardin avant la maison, comme Marguerite Duras à Neauphle-le-Château, c’est-à-dire que le potentiel du jardin – que j’ai remodelé à ma façon depuis – a été le coup de cœur, avant la maison par elle-même, qui est néanmoins tout à fait agréable.
Lors de mes villégiatures (nombreuses et variées – j’aime le voyage et je suis curieuse de nature), je me suis promenée en Normandie par exemple, où j’ai visité par exemple les deux maisons de Corneille : la maison de ville et celle des champs (à présent en banlieue de Rouen). La maison Vacquerie-musée Hugo à Villequier, située en bord de Seine où Léopoldine disparut tragiquement. Le Pavillon Flaubert à Canteleu, seul rescapé de la vente de la maison et dont les alentours ne sont plus vraiment champêtres. Non loin de là, les ruines de l’abbaye de Jumièges qui ont inspiré les romantiques et Maurice Leblanc pour la comtesse de Cagliostro, une des aventures d’Arsène Lupin. L’ouvrage cité précédemment a donc rappelé mes souvenirs, ravivé les commentaires que j’avais écrits sur ces auteurs, m’a aidée à sérier mes idées et enfin, m’a incitée à parfaire l’ensemble de ces dispositions en une analyse approfondie. D’autres maisons et jardins d’écrivain.e.s ont corroboré les relations que je pressentais entre le végétal et la littérature.
De nombreux ouvrages existent déjà avec leurs spécialités et leurs nuances, de sorte que je renvoie les lecteurs et les lectrices intéressé.e.s aux bibliographies que j’ai ébauchées et à celles que je n’ai pas pu inclure dans cette étude qui se trouvent en fin de chaque volume cité. Je ne me targuerai pas d’exhaustivité. J’ai tenté de me concentrer sur une base solide et d’exploiter un angle précis en vue d’apporter une nouveauté sinon une originalité dans le traitement du thème littéraire que j’ai défini ainsi :
Le végétal: Réel et Imaginaire.
Lectures croisées sur une sélection d’œuvres de fiction issues de la littérature contemporaine.
Quand bien même les œuvres poétiques ne rentrent pas dans mon corpus (à des fins de mesure, ceci étant un court essai grand public, non pas un ouvrage universitaire), je n’ai pas manqué de faire les références qui m’ont paru adéquates.
Le lieu végétalisé, la nature sauvage, le jardin domestique, l’arbre ou la plante auxquels on s’attache crée une localisation physique de l’utopie, un espace concret qui héberge notre imaginaire. Ils constituent un lieu pour soi, un lieu où se transcender et un lieu vécu en fonction des autres. Ce sont les directions que j’ai suivies pour orienter cette étude.
Les préoccupations liées aujourd’hui au réchauffement climatique ont engendré de nombreuses prises de consciences scientifiques, sociales et politiques. Qu’en est-il dans la littérature contemporaine ?
Lecteurs, lectrices : Si mon projet vous intéresse, je vous invite à participer à l’élaboration de cette étude en me communiquant vos avis sur la conduite ou le fond du travail, à votre initiative ou en réponse à mes propositions générales.
Nous en débattrons cordialement ensemble.
Sur la page connexe (Écrits en cours, cliquer ici), je vous tiendrai au courant de l’avancée de mon travail.
Comme il s’agit d’écrire un essai que je compte proposer à l’édition, vos conseils sont aussi les bienvenus quant à cette démarche. Je vous remercie de me faire part de vos expériences personnelles et/ou des informations sur les éditeurs auxquels je pourrais m’adresser.
Je suis heureuse de partager ce projet avec vous, vous réservant bien évidemment une priorité sur la lecture finale.
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Éditeurs, éditrices : Si mon projet vous intéresse, je me tiens à votre disposition pour de plus amples informations.
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Anne.
« Visiter un jardin n’est jamais un acte banal. »
Didier Decoin, Je vois des jardins partout, p 37.