
Charente, Dordogne, Lot-et-Garonne : La Rochefoucauld, Bergerac, Duras
Le château de La Rochefoucauld situé à La Rochefoucauld en Charente est la résidence des ducs de La Rochefoucauld (voir historique pour plus de détails).
Le premier château fortifié (vers 1026) est construit sur un rocher surplombant la Tardoire. Le nom du seigneur Foucauld, seigneur de La Roche apparaît en 1019. Puis le château renaissance (vers 1520) se greffe sur les tours féodales.
François VI, deuxième duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, pair de France est né et mort à Paris (1613 – 1680). Bien qu’au décès de son père (1650), il ait pris le titre de duc de La Rochefoucauld (le deuxième), il ne sembla pas avoir séjourné souvent dans le château de famille. Car c’est dans son château de Verteuil en Angoumois qu’il rédige ses « Mémoires ». Ce château ayant également toujours appartenu à la famille, François de La Rochefoucauld y est enterré dans la chapelle franciscaine.
En 1665, il publie les Réflexions ou sentences et maximes morales pour lesquelles il est le plus connu et que l’on retient sous le titre des «Maximes».
L’écrivain, moraliste, mémorialiste et militaire français du XVIIe siècle fait partie du mouvement littéraire du classicisme. La demeure et la lignée familiale sont en adéquation avec l’homme et l’écrivain.






Bergerac est situé dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Le Périgord regorge de bastides, fleure bon la gourmandise avec les produits du terroir et les vins de Bergerac-Duras.
Si le panache de Cyrano flotte au-dessus de la ville (qui en tire parti), voici une précision importante : malgré la querelle et le débat qui s’en est suivi, il s’avère que le héros de Rostand n’est pas né à Bergerac. Le dramaturge s’est inspiré d’un écrivain parisien du XVIIe dont le nom était l’homonyme de celui de la ville (lire plus ici).
Je recommande mes articles concernant le sujet :
– Edmond Rostand, Anne Germain, Cyrano de Bergerac et Cambo-les-Bains : à lire ici.
– Savinien de Cyrano de Bergerac, Voyage dans la lune : à lire ici.


Enfin, si Marguerite Duras puisque Marguerite Donnadieu a abandonné le nom du père, c’est pour choisir comme pseudonyme le nom de la terre paternelle.
En effet, c’est à Duras, un village du Lot-et-Garonne qu’Henri Donnadieu est né et qu’il est revenu mourir. Après donc le décès de son père (inhumé dans le cimetière de Lévignac-de-Guyenne, près de Duras), Marguerite revient d’Indochine avec sa famille et habite pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, dans la commune de Pardaillan, dans le canton de Duras.
Si le choix de ce pseudonyme rappelle ses quelques souvenirs en Lot-et-Garonne (elle y a vécu à l’âge de huit ans, pendant un an et demi, elle y reviendra en 1965), il rappelle également celui de son père. Bien que Marguerite ait déclaré : « Je n’ai jamais cherché à savoir pourquoi je tenais mon nom dans une telle horreur que j’arrive à peine à le prononcer», peut-être «Parce que son nom Donnadieu – don à Dieu – était difficile à porter d’autant que sa foi chrétienne s’était atténuée au fils des années», explique Alain Vircondelet, « Duras » renvoie à la figure paternelle.
Quoi qu’il en soit, en changeant de nom, Marguerite se réinvente en écrivaine. Elle aurait dit : «C’est à Duras que je suis devenue quelque chose comme écrivain» (voir le site ici).

C’est pourtant à Neauphle-le-Château, commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France, à une quarantaine de kilomètres de Paris que la dramaturge, réalisatrice et écrivaine a passé plusieurs décennies, écrit des romans et réalisé des films (Lire plus ici).