
Jasper Fforde, L’affaire Jane Eyre
2001 j’ai lu, 410 p.
Déjanté, c’est le mot ! Un OLNI (objet littéraire non identifié) est un autre mot.
Uchronie, parodie sont aussi des mots qui caractérisent le livre de Jasper Fforde : un monde où la littérature est importante (un désir d’auteur ?), mais méprisée par la gente (essentiellement masculine à part l’héroïne) policière (une réalité vécue par les auteurs ?), une fiction tous azimuts où Jasper Fforde prend un malin plaisir à broder des noms à la pelle, à citer ses écrivains préférés en veux-tu en voilà : on s’y perd un peu quand on ne connaît pas son Shakespeare (Bacon, Marlowe, Austen, Brontë, etc.) sur le bout des doigts, mais on jubile quand on reconnaît une citation bien placée (connivence avec l’auteur qui flatte notre propre érudition), à la possibilité d’une immersion fictionnelle ou d’une réécriture…
À part ça, le futur est bourré de technologies piochées dans des références appréciées par tous les amateurs de fantastique et de SF, de H.C Wells à Orwell en passant par les DC Comics, avec ses gentils et ses vilains méchants, ses histoires d’amours impossibles et ses guerres incessantes…
Quant à la fin, la fin… je ne la dirai pas, bien sûr !