
Écrit: Essai sur Le végétal: Réel et Imaginaire
2021-2024.
Le titre : Le végétal: Réel et Imaginaire.
Le sous-titre : Lectures croisées sur une sélection d’œuvres de fiction issues de la littérature contemporaine.Cet essai approfondit l’impact de la nature (végétale) sur l’imaginaire, vu à travers la littérature publiée depuis la moitié du 20e siècle jusqu’à nos jours et sous l’angle des aspirations écologiques contemporaines.
La présentation ci-après regroupe l’ensemble de mon travail avec les liens vers:
– le projet,
– son déroulement
et mes bibliographies :
– fiction (+ une version classique pour l’édition),
– non-fiction et médias, (+ une version classique pour l’édition).
Quelles sont les raisons de s’intéresser à la nature végétale aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nous pousse à créer des espaces végétalisés, d’aimer les forêts ?
À partir de ces premières questions, d’autres se sont posées :
– Comment la littérature s’en est-elle emparée ?
– Le motif est-il universel ?
– La muse est-elle intemporelle ?
et bien d’autres encore.
Au centre de mon intérêt pour le sujet, l’arbre a été mon point d’accroche. Il a constitué la clé polysémique fondatrice de ma démonstration.
La nature végétale héberge deux besoins : l’un réel, l’autre imaginaire, et ceci en deux lieux : physique et fictif. Que la communion ressentie entre les deux pôles s’appelle « ravissement originel » ou « sentiment océanique », l’instant réalise une utopie, un emplacement pour soi, où se transcender, à la rencontre des autres.
Ce sont les axes que j’ai suivis pour structurer mon analyse.
Cet écrit ne rentre pas dans le cadre du Nature Writing, mais y fait référence avec le livre d’Henry David Thoreau « Walden ou la vie dans les bois » (1854). En effet, j’analyse l’impact de la nature sur la littérature et sur les conséquences écologiques alors que cet auteur en soulevait l’importance dès 1845. Si je n’ai pas analysé spécifiquement cet ouvrage emblématique, c’est parce qu’il était en dehors de mes critères (œuvres à partir de la seconde moitié du XXe siècle), mais son caractère anticonformiste est à la base de l’utopie que mon essai développe.
Les préoccupations liées au réchauffement climatique ont engendré des prises de conscience scientifique, sociale et politique. Je vous propose une étude de terrain qui nous livre ce que l’imaginaire extrait du réel et son impact sur la littérature contemporaine, reflet de nouvelles aspirations. Résolument moderne, cet essai est fondé sur une représentation authentique, voire atypique, de la littérature internationale. Étant donné que de nombreuses exégèses sur les époques antérieures existent (dont l’analyse de G. Sicotte qui s’est arrêtée fin XIXe siècle), mon travail poursuit le traitement du thème en y intégrant l’état d’esprit actuel au carrefour des sciences humaines. Il est donc résolument moderne et inaugure une combinatoire originale que je vous propose de découvrir.
Quatre années ont été consacrées à cette étude pour laquelle je suis restée au plus près des textes. De ce fait, il est documenté et de nombreuses citations laissent la parole aux auteurs et aux théoriciens. Je dois préciser que ce texte n’est pas dédié à un très jeune public, mais à un lectorat muni de quelques notions de critique littéraire et ouvert à une réflexion sur la nature. Je me suis appuyée sur une soixantaine d’œuvres de fiction (Tesson, Powers…) et une trentaine d’ouvrages théoriques (Foucault, Baraton…) qu’étayent diverses interventions dans les médias (Berque, Hallé…). L’analyse des occurrences dans les textes (avec de nombreuses citations) m’a conduite à l’interprétation des axes pertinents. L’approche que j’ai adoptée allie pratique et théorie et se prolonge sans concurrence directe, autant que je peux en juger, dans la perspective d’une éthique novatrice originale. En élargissant le propos vers ses implications socio-économiques, mon essai demeure littéraire dans la lignée d’un esthétisme écosémiotique, mais ouvre à la réflexion sur la défense de l’environnement.
Ce travail est abouti. Il est disponible à l’édition.
Je vous remercie d’avance de l’intérêt que vous y porterez.