
Matilde Asensi, Le dernier Caton
2008, Gallimard, Carole d’ Yvoire (Traductrice), titre original: El ultimo Caton, 576 pages.
Matilde Asensi nous entraine au cœur d’un récit d’action, ésotérique et intellectuel, au temps de Jean Paul II.
Le trio improbable constitué d’Ottavia Salina, une religieuse sicilienne qui travaille au sein des archives secrètes à Rome, de Farad Boswell, un professeur copte anglo-égyptien mais athée, émérite en archéologie et très séduisant, et de Kaspar Glauser-Röist dit le Roc, un capitaine des gardes suisses et agent noir du Vatican interprète la Divine Comédie de Dante qui les guidera dans sept pays afin de réussir les épreuves aboutissant à la résolution de l’énigme.
Le parcours initiatique débute avec le dernier Caton (ou ce qui semble l’être), chef d’une confrérie chargée de protéger la sainte Croix dont les membres appelés les stavrophilakes poussent chacun des trois participants à revoir leurs priorités.
De surprises en surprises, de mystères en secrets, de découvertes en révélations, ce triller rappelle le Da Vinci Code de Dan Brown, l’Indiana Jones de George Lucas, Le nom de la Rose d’Umberto Eco, Le voyage au centre de la terre de Jules Verne, etc., un mélange détonant qui ne laisse pas souffler.
Citation(s) :
– p 545 : « Tandis qu’à l’extérieur nous avions fabriqué des machines qui suppléaient nos carences sensorielles […]ici, au Paradeisos, ils avaient travaillé des siècles durant à perfectionner leurs facultés, en les affinant et les développant à l’imitation de la nature […] Nous étions riches en technologie ; ils étaient riches en esprit. »