
Donna Tartt, Le Maître des illusions
2014 Pocket, titre original : The Secret History, 706 p.
Tout d’abord, je dois dire que le style de l’écriture de ce roman m’a quelque peu rebutée : j’ai été laissée de côté par les expressions en grec non traduites (même pas en bas de page par l’éditeur) car je ne parle pas grec, que j’ai accroché sur une syntaxe ou des tournures anglophones (et là, je parle honnêtement l’anglais) ou maladroites (je n’accuse pas spécialement la traduction) et des images/un vocabulaire assez surprenants (des papillons “dépenaillés”, p 317). Des longueurs, il y en a, et des détails, beaucoup aussi !
Quant au thème, que l’on soit d’accord avec le fait que l’absolu, la mort ou le crime relèvent de la beauté ou de la fascination pour des adolescents n’est pas la question. Le tout est de concevoir que ça puisse être vrai pour eux, pour ce groupe d’étudiants élitiste en particulier afin de pouvoir s’intéresser à la suite des évènements. Mais la suite des évènements est assez prévisible.
Citations:
– p 292 : « On aime à croire que cette vieille platitude, Amor vincit omnia, a quelque chose de vrai. Mais si j’ai appris une chose pendant ma triste et courte existence, c’est que cette platitude est un mensonge. L’amour ne vainc pas tout. Qui croit cela est un imbécile »