
13 à table ! 2015
2015, tome 1/10, 273 p.
Collectif: Guillaume Musso; Tatiana de Rosnay; Franck Thilliez; Agnès Ledig; Bernard Werber; Gilles Legardinier; Marc Levy; Pierre Lemaitre; Jean-Marie Périer; Éric-Emmanuel Schmitt; Françoise Bourdin; Maxime Chattam; Alexandra Lapierre.
Je lis ces nouvelles presque 10 ans après la parution du recueil et après quelques opus intermédiaires (2020, 2021…voir ici). J’ai bien l’intention de les lire tous. Je ne rappellerai pas l’idée et son fonctionnement qui sont maintenant bien connus.
Le thème imposé/proposé pour les récits de cette année inaugurale est : un repas.
Certains n’ont pas joué le jeu ou pas complètement : Marc Levy ; Guillaume Musso : in extremis ; Pierre Lemaître : tout tourne autour du repas qui en définitive tombe à l’eau (et ce n’est pas parce qu’il a oublié le vin !).
Alors que certains restent très fidèles à eux-mêmes : Françoise Bourdin et la famille ; Maxime Chattam et le côté obscur ; Agnès Ledig et le feel good ; Guillaume Musso et le suspense ; Éric-Emmanuel Schmitt et la résilience ; Bernard Werber et les animaux…
On découvre quelques variations originales à mon sens : Pierre Lemaître avec un bémol pour la fin en eau de boudin ; Gilles Legardinier et sa confession douce-amère ; Jean-Marie Périer pour son réalisme cru ; Bernard Werber et son changement de couverts…
On dit que 13 à table, ça porte malheur : lors du dernier repas, Jésus est entouré de ses douze apôtres dont Judas. Personne ne s’est inspiré de la superstition (13 serait irrégulier, imparfait, païen) ni de l’Histoire (le vendredi 13 octobre 1307, Philippe le Bel ordonne l’arrestation des Templiers)…
Mais question deuil, il y a de nombreux morts qui parlent…
Ceci dit, ces remarques n’enlèvent aucunement leurs qualités de narration à ces récits qui sont les bienvenus.