
Sophie Chiari, L’écocritique : Repenser l’environnement au prisme de la…
2024, PU CLERMONT, 64 p.
Pour ce qui est de la forme : ce tout petit livre théorique va droit au but dans une langue simple et claire. On peut regretter qu’étant donné sa brièveté il n’y ait pas davantage d’analyses d’exemples, quand bien même des auteurs et des textes sont mentionnés. Des encadrés grisés ciblent quelques points d’importance dans un souci de précision.
Pour ce qui est du fond : Sophie Chiari détaille les différences entre les courants anglo-saxons plus radicaux et politiques, et la position de la France, plus tardive et nuancée; plus formaliste aussi.
Elle oppose les concepts d’écologie, d’écosophie et d’écophobie…les sensibilités, comportements et idéologies face à la nature.
C’est une approche de l’écocritique très abordable qui a le mérite d’introduire le grand public à une perception de l’environnement, et puisque l’autrice réfute ce dernier terme, je dirai : aux relations entre humains et non-humains.
Ce Livre a été ajouté à ma liste « Œuvres de non fiction d’ordre végétal ». Il fait partie de ma réflexion sur le végétal.
Citations:
– p 5 : « Qu’est-ce que la nature ? À cette question, la littérature, l’art et la philosophie ont répondu de manière fort différente au fil des siècles. »
– p 60 : « Plus interdisciplinaire que jamais, l’écocritique vise aujourd’hui à une compréhension globale du monde par le biais de la création artistique sous toutes ses formes, au premier rang desquelles se trouve la littérature. »