
Commentaires sur: Le Prix Landerneau 2022
Quatre finalistes sont en lice : Emilienne MALFATTO, Emmanuelle BAYAMACK-TAM, Hadrien BELS, Blandine RINKEL.
Au hasard, je prends un à un les quatre livres.
Première impression tactile, le volume : il y a un petit, un moyen et deux gros.
Puis, je prends connaissance des titres : Vers la violence, Le colonel ne dort pas, Tibi la blanche et La treizième heure.
Ensuite je regarde la première de couverture : une jolie aquarelle pour Le colonel, une photo couleur pour Tibi, une couverture où quatre esquisse au crayon représente un loup pour Vers la V, et une couverture blanche pour la Treizième h.
Enfin, je lis la quatrième de couverture : l’incipit du récit, un aperçu de l’histoire, un extrait symbolique, et une présentation de type classique.
Y a t- il un bon ou un mauvais ordre pour lire une liste imposée?
L’ordre que j’ai suivi est celui-ci :
-Emilienne MALFATTO, Le colonel ne dort pas, le petit volume à la première couverture aquarellée et à la 4è de couverture avec l’incipit.
– Emmanuelle BAYAMACK-TAM, La treizième heure, le plus gros volume au titre et à la 4è de couverture énigmatiques, à la couverture blanche.
– Hadrien BELS:, Tibi la blanche, le moyen volume à la photo en première de couverture et en 4è un aperçu de l’histoire
– Blandine RINKEL, Vers la violence, le gros roman aux dessins de loup avec une présentation classique.




Au fur et à mesure de la discussion avec les autres juré.e.s (un jury de 10 libraires, 220 lecteurs et lectrices), j’ai posé quelques questions sur les “responsabilités” de juré.e. Par exemple :
– “C’est difficile de garder une “fraicheur de lecture”, après quelques jours/semaines. Comment conserver une image intacte de chacun des romans au moment du choix final ? Prendre (et revenir sur ) des notes ou faire confiance à ses souvenirs ? -le meilleur ayant le plus marqué notre sensibilité, nos émotions ? – en suivant notre intuition ?”
– Le vote doit-il rester anonyme ou pas? Chacun fait comme il veut jusqu’à présent. S’il n’y a pas lieu de le cacher, d’un autre côté, il n’y a pas lieu non plus de prendre le “risque” d’influencer son.sa voisin.e.
Enfin peut-être, ça tient à si peu, parfois… Quoi qu’il en soit, je me suis posé la question.
Si vous avez envie de répondre ici, vous êtes les bienvenu.e.s.
Et d’autres questions générales sur le livre, des questions sur une phrase ou un mot de l’auteur. trice, des questions sur un ressenti, sur la forme ou la structure du livre…
Pour ma part, j’ai préféré lire et commenter un par un les livres proposés : la lecture était encore “fraiche” et mes avis à chaud !
Certain.e.s ont choisi de lire les quatre livres et de participer ensuite, à la fin. L’objectivité s’immisçant avec le recul (?), le commentaire m’a semblé moins spontané ou plus global. Ces commentaires ont été moins lus car les votes ayant déjà commencé, certain.e.s ne consultaient déjà plus la page dédiée.
Après plusieurs participations au Prix Landernau des lecteurs (lectrices en majorité), je constate, que le principe de rester grand public caractérise la discussion : c’est une page Facebook d’échange d’impressions avec un fonctionnement est similaire (lu par x personne(s), apprécié par x personne(s), x commentaires, etc.).
Je regrette que lorsque quelqu’un commente un avis, c’est très souvent parce qu’il est d’accord avec la personne. Les critiques foncièrement négatives étant écartées (on n’est pas là pour se disputer en effet!), il y a peu de critiques “constructives” néanmoins. Elles peuvent, quand on n’est pas d’accord, faire avancer le débat. La confrontation d’opinion fait peur car la contradiction (même polie) semble “diminuer” celui ou celle qui n’aurait pas le dernier mot.
À moins que l’on juge “superflu” de soutenir sa propre opinion ?
Je n’ai pas réagi de cette manière et j’espère que tou.te.s auront compris que pour moi, l’important était d’approfondir des potentialités peut-être passées inaperçues dans les textes lors d’un échange sans pression d’aucune sorte.
Je dois voter pour mon roman préféré avant le 11 octobre. À chaque fois (ou presque), c’est un dilemme.
Je rappelle que le livre choisi n’altère pas les qualités de ceux qui ne le sont pas.
Je vous tiendrais au courant du ou de la lauréat.e final.e.
Le 12/10/22 : la lauréate est Emmanuelle BAYAMACK-TAM pour La treizième heure.
Un article dédié à chaque roman est publié (après la date de la cérémonie) sur ce site.
Bonnes lectures en attendant, et après.