
Maison d’Émile Zola
Médan, Yvelines.
La maison d’Émile Zola est située à Médan (Yvelines), 26, rue Pasteur. Fermée depuis le 3 octobre 2011 pour travaux, elle a été réouverte en octobre 2021, sur réservation et en visite guidée (visite le samedi 26 février 2022, 14 h).



Acquise en mai 1878, grâce au succès de l’Assommoir, ce « modeste asile champêtre » est agrandi, notamment par les deux tours (la tour carrée “Nana” et la tour hexagonale “Germinal”), puis par les terrains adjacents, la construction d’une ferme et de serres botaniques ainsi que d’une maison pour le couple de jardiniers.
L’écrivain s’y repose la moitié de l’année, loin de la vie urbaine de la rue de Bruxelles à Paris (où il décédera le 29 septembre 1902), et où il invite nombreux de ses amis (Cézanne, Manet, Pissaro, Goncourt, les Daudet, Huysmans…). C’est ici que “les soirées de Médan” eurent lieu.



Un décor de fleur de lys orne le plafond qui surprend le visiteur et la visiteuse, lecteur et lectrice des œuvres naturalistes de l’écrivain de la saga des Rougon-Macquart.

Une atmosphère naturelle et chaleureuse, conviviale.




La cuisine et la salle de bains aux faïences bleues, la lingerie avec ses boiseries murales sont admirablement conservées. Ces lieux spacieux et bien équipés révèlent le souci du confort et de la salubrité jusque dans les pièces privées.


Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l’affaire Dreyfus en 1898. Un musée lui est consacré, aménagé dans l’une des dépendances, le pavillon Charpentier (du nom de son éditeur) où séjournaient ses invités de marque.
Premier musée consacré au procès de l’officier français d’origine alsacienne et de confession juive, victime d’une machination judiciaire en 1894, ce musée retrace les destins croisés de Zola et Dreyfus.
La circulation est fluide au centre, car la lecture se fait sur les murs. Peut-être un peu trop (?).


Le jardin se divise en quatre parties : une partie à la française où l’on n’accède pas, une partie repos (avec bancs et pelouse), une partie forêt (peu utilisée) où trône une sculpture représentant (la tête de) l’auteur, et enfin une partie fermée (non restaurée) réunissant ce qui reste de la ferme. De l’autre côté de la voie ferrée, des terrains restent en friche. L’île a été vendue et le chalet détruit.



Alexandrine, les enfants issus de la relation adultérine de Zola avec Jeanne.