
Écrit : “Fugit irreparabile tempus.”
Le Traversier, Revue de création littéraire.
Pour débuter par une définition : “le traversier” est un ferry à forme symétrique destiné à relier les rives d’un fleuve ou d’un bras de mer.
La présentation de la revue indique donc que : “s’agissant du titre d’une revue littéraire, Le traversier [est] destiné à transporter des textes des ténèbres à la clarté, de l’obscurité au visible, de l’anonymat à la notoriété.”
Le N°40 (voir site officiel) se consacre au thème de “la fuite du temps”.
Ont participé à ce numéro (par ordre alphabétique) : Monique Babin – Laurent Baudinot – Anthony Boulanger – Arnaud Bourillet – Ghislaine Cassiat – Albert Dégardin – Serge Dutfoy – Mounir El Garès – Brice Gautier – Claire Hallier – Elise Junius – Marie-France Leclercq – Jean-Pierre Leroy – Peggy Malleret – Bernard Marsigny – Maryse Perrot – Bertrand Ruault – Anne Vacquant – Julien Villefort.
La nouvelle dont je suis l’autrice s’intitule :
“Fugit irreparabile tempus.”
Il y a un autre texte qui se présente sous le même titre. L’équipe éditoriale aurait pu nous demander, à moi et à mon confrère de changer ou de modifier notre titre, ce que nous aurions accepté ou pas de faire. Dans le doute peut-être, elle a choisi de conserver le même titre pour nos deux nouvelles. Pourquoi pas, finalement !
Nos deux interprétations de ce titre, comme toutes les interprétations du thème général sur la fuite du temps, sont très différentes. Toutes sont des variations que l’on saisit selon sa sensibilité, sa vision du monde et de la vie.
Ce recueil de textes mêle donc les genres, les tons et les styles : poétique, sentimental, réaliste, fantastique, nostalgique et facétieux, émouvant…
Le temps fuit ou on le fuit. On l’attend ou on court après. On le regrette ou on le maudit. On en veut encore ou on n’en veut plus. Qu’importe ! il fait partie de nous qui écrivons sans cesse sur lui.
Je reproduis ici Le mot du Président :
“Dix ans déjà !
Une décennie de traversées littéraires et d’escales thématiques riches et variées.
Un grand merci aux auteurs qui animent cette revue. Elle n’existerait pas sans leur imaginaire et leur élan qui nous propulse sur la crête d’une vague puissante et renouvelée.
Ma reconnaissance va aussi à l’équipage du Traversier, maintenant fortement amariné : Marie-France Leclercq, Maryse Perrot, Peggy Malleret, Arlette Millard et tout particulièrement à notre illustrateur, Serge Dutfoy, notre « Peintre Officiel de Marine » toujours inspiré, monté à bord à la cinquième escale .
Je n’oublie pas celle et ceux qui ont participé au lancement : Monique Babin pour ses cours de matelotage, Pascal Perrat, éveilleur d’idées, François Nugues, architecte déterminé.
Ont également embarqué les membres de l’Association Valentin Haüy, en tant qu’auditoire et jury final de notre Concours de textes « A haute voix ». Grâce soit rendue à leur écoute attentive et à leur gentillesse.
À bord, point de mutinerie ni de Capitaine Bligh, juste le bon cap pour de nouvelles découvertes brèves mais intenses.
En nous souhaitant bon vent et belle mer, je terminerai par cette citation au frontispice de notre site :
« Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. » Voltaire.”
En espérant que “Le Traversier” transportera la passion pour l’écriture que je mets dans mes textes “des ténèbres à la clarté, de l’obscurité au visible, de l’anonymat à la notoriété”, je remercie le président et son équipe d’avoir accueilli ma nouvelle avec bienveillance et d’avoir bien voulu qu’elle contribue à faire voguer le navire, si j’en crois Voltaire.
Parution trimestrielle, @letraversier · Organisation à but non lucratif dont l’objectif est de promouvoir des textes courts.
La revue est disponible par abonnement.
voir conditions sur le site ou en contactant associationletraversier@orange.fr