
Commentaire : Qu’est-ce qu’un.e artiste? Pourquoi une couverture pour…
Questions:
Qu’est-ce qu’un.e artiste ? un.e créateur.trice ? un.e écrivain.e ?
Est-on “artiste” dès la naissance?
Est-ce un second choix ?
Le désir d’un passeport pour l’éternité ?
Une option marchande aujourd’hui ?
Autant de questions que l’on peut se poser à propos de l’artiste (pas toujours maudit).
Écoutons quelques idées sur le sujet : Lire ici
Pourquoi une couverture pour un livre ?

Est-ce qu’une couverture fait acheter un livre ou pas ?
Comment faire une bonne couverture ?
Quelles sont les types de couvertures choisies et pourquoi ? Etc.
Regardez ceci par exemple, et aussi ici.
Les couvertures que j’apprécie le plus sont celles qui font pendant au titre sans redondance et en donne déjà une clé.
Un titre ?
Si le titre est un élément obligatoire et – si l’on en croit les conseils donnés aux écrivains–, il doit être en rapport avec le thème.
Le rapport doit être significatif (lointain lorsqu’on opte pour la provocation), pas trop long (certains titres sont précisément très longs en vue de se démarquer), ni négatif (c’est soi-disant rebutant). Il doit bien sonner à l’oreille et être original pour sortir du lot.
Car dès le départ le titre donne une visibilité au thème abordé. Cependant, si le titre accroche en premier lieu, le lecteur ou la lectrice a tendance à le remiser ensuite dans le paratexte. Il en est de même pour ce qui touche les exergues, les notes, etc. Ils sont pourtant importants.
+ écouter ici
La traduction ?
Le problème de la traduction se pose.
Le titre original et le titre français peuvent différer, mais pas toujours. Il y a des titres traduits de manière exacte (La Cerisaie pour Вишнёвый сад, « le jardin des cerisiers ») ou approximative (L’herbe qui ne meurt pas pour Ölmez otu, « l’herbe ne mourra pas »), ou encore de façon représentative (L’Arbre-Monde pour The Overstory, « la canopée »). Il en est d’autres si différents qu’ils font appel à des références internes au livre (L’Herbe bleue pour Go Ask Alice).
Avec les traductions littéraire, il est difficile de respecter les nuances des mots de la langue personnelle ou vernaculaire, les tournures du style propres à l’auteur.trice ou à l’idiome, si bien que l’on ne sait pas à qui, à l’auteur.trice (et à son origine) ou au. à la traducteur.trice (et à sa compétence) attribuer tel ou tel choix.
Pourquoi changer (pas juste traduire littéralement) le titre d’un livre lorsqu’on traduit le livre ? Je ne parle pas des adaptations cinématographiques (c’est une œuvre différente) mais du livre original et de sa traduction.
Il y a parfois des notions linguistiques difficilement traduisibles. Lorsqu’il n’y en a pas, s’agit-il uniquement de culture ? La traduction doit-elle être (plus) attractive, originale, intrigante ou poétique? Est-ce par égard à l’esthétisme réputé de la langue française ? à une idée de précision attaché à la langue de Voltaire ou à un intérêt particulier que nous portons à ce « détail », davantage que les anglophones peut-être ?
La traduction doit être non seulement soignée, compétente, mais “s’identifier” au texte original, comme un acteur à son rôle. Mais de quelle façon le titre représente-t-il l’œuvre référencée et son auteur.trice ?
Qu’est-ce que le choix d’un titre apporte à l’œuvre ?
Relève-t-il du symbole, du détail important / central, de l’oxymore, d’un mélange significatif, de la pure évocation, du prétexte, de l’emblème, d’un sujet d’intérêt particulier, d’une métaphore filée, d’un indice primordial, d’une condition saugrenue, d’une image, d’un rappel…?
Et donc, quel est le titre qui définit le mieux l’œuvre (l’original, les traductions et laquelle? Comment l’auteur.trice prend-t-il.elle part à ce processus?
Une citation ?
“Une citation peut être une réelle marque de culture, comme la fleur que l’on a mis à son chapeau témoigne de la beauté du champ où elle a été cueillie, mais elle peut être aussi une invite à un enrichissement de sa culture, comme un apéritif pour l’esprit.”
Qui a dit ça ? Je cherche.
Car une citation doit mentionner son auteur.trice et le lieu ou le livre (l’article, la conférence, l’entretien…) et la date, où et quand elle a été émise.