
Bertolt Brecht, Histoires d’almanach
1983, L’Arche éditeur, 152 p
Il est dit sur la quatrième de couverture que ce genre littéraire mineur étaient à l’usage des masses allemandes, que les Histoires d’almanach s’éteignirent en 1848 et que Bertolt Brecht reprit cette forme tombée en décadence.
Dans cet opus, on peut lire de courtes nouvelles succédant à des poèmes, à des légendes et à des “aventures”.
Ce sont sont autant de critiques plus ou moins évidentes, autant d’exemples du bon sens de la rue.
On y reconnait aussi la patte du dramaturge de L’Opéra de quat’sous (1928).
Citation :
“Le sophiste Socrate s’avança en affirmant avec arrogance qu’il savait qu’il ne savait rien. […) Il semble n’avoir rien dit de plus, et peut-être aussi les applaudissements énormes qui éclatèrent après sa première phrase et durèrent deux mille ans auraient-ils englouti toute phrase de plus.” (p 138).