
Liste, Des titres en traduction
Le titre des œuvres est traduit de façon soit littérale, soit de manière approchante, voire complètement différemment par rapport à l’original.
Je me suis posé la question de savoir pourquoi ?
Voici donc la conversation que j’ai engagée sur Babelio. (J’ai respecté l’anonymat des intervenant.e.s qui, si elles ou ils veulent se faire connaître me contacteront). Les interventions sont authentiques et non retouchées.
Plus bas, je joins la liste des œuvres que j’ai pu repérer.
Anne Vacquant
Pourquoi changer le titre d’un livre lorsqu’on le traduit?
Je ne parle pas des adaptations cinématographiques (c’est une œuvre différente) mais d’un livre original et de sa traduction.
Il y a parfois des notions culturelles difficilement traduisibles, mais lorsqu’il n’y en a pas?
Par exemple, le livre :”The Woods” d’Harlan Coben, traduit par “Dans les bois” et non pas Les bois ou La forêt ?
Esthétisme? Cela vous convient-il?
Trahison? Cela ne vous dérange-t-il pas?
Merci de vous joindre à ma réflexion. Anne.
m. s
Coucou ! Je partage cet avis : je n’aime pas que le titre soit si transformé qu’il émette une idée différente de l’original. Pour autant, l’esthétisme compte aussi, ainsi je ne traduirais pas woods par les bois ou la forêt, mais plutôt par Forêt, afin de conserver un certain mystère, une certaine aura (ce n’est que mon point de vue). J’ai vu “The crystal cave” devenir : “le Fils des Ténèbres” bof, “The eagle and the raven” devenir “les seigneurs de la lande”, j’aurais préféré “L’aigle et le Corbeau” et pourquoi pas en sous-titre “les seigneurs de la lande”, d’autant qu’il y a deux tomes…
Anne Vacquant
Merci m.s pour votre commentaire.
Franchement, je pense que pour le titre que vous citez par exemple, la traduction pure et simple était aussi juste que bonne. Je n’ai pas lu le livre, par conséquent je ne sais pas si le contenu reflétait “le contenant”(le titre) mais en eux-mêmes les mots français “valaient” les termes anglais…(The Eagle and the Raven=L’aigle et le corbeau).
En revanche dans le cas du dernier livre de Richard Powers, je préfère le titre français: “L’Arbre-Monde” (difficilement traduisible d’ailleurs) à celui de “The Overstory” (voir mon article sur : anne.vacquant.free.fr/av/).
Qu’en pensez-vous?
m. s
Coucou me revoilou,
N’ayant pas lu ce livre, il est un peu délicat de s’avancer, cependant certains titres fonctionnent comme des formules chocs : une belle et bonne association de termes qui évoque quelque chose de puissant, adhère et magnifie le contenu du livre. Le genre de formule que recherchent les auteurs…Ce titre “l’Arbre-Monde” en est un parfait exemple, nettement plus frappant et intrigant que l’original.
Au sujet de “Les seigneurs de la lande”, il s’agit de la lutte de tribus celtes d’Angleterre contre l’envahisseur romain, et les deux symboles de leurs croyances et puissances respectives me semblent effectivement respectables et adaptés.
Merci pour cet échange.
Anne Vacquant
J’aime votre définition des “formules chocs : une belle et bonne association de termes qui évoque quelque chose de puissant, adhère et magnifie le contenu du livre”.
Merci pour cet échange. Belle journée.
s.f
Le pire que j’aie vu/lu : “King’s Oak” (le chêne du roi, ou le chêne royal, un endroit qui est au centre de l’intrigue) de Anne Rivers Siddons est devenu La plantation, alors qu’il n’y a AUCUNE plantation dans le livre. J’ai longtemps mis de côté de bouquin, pensant me retrouver avec une histoire à la Autant en emporte le vent … Alors que pas du tout, et je recommande d’ailleurs ce livre …
Anne Vacquant
À s. f : merci pour votre intervention qui me conforte (hélas) dans l’idée que les traductions ne soignent pas assez les titres. Dans votre cas, il n’a pas contribué à vous attirer immédiatement. Effet regrettable, si on considère, comme vous le dites, que le livre est bon (je ne l’ai pas lu mais je le note).
Je viens de lire Le jardin de Pyun Hye-young dont le titre “original” (en anglais) est : « The Hole » (voir mon article ici). Le trou se trouve dans le jardin. Je me suis demandée ce que cette différence signifiait et pourquoi on n’avait pas traduit simplement “Le trou”? Qu’en pensez-vous?
m. s
Bonjour, je m’immisce dans la conversation, personnellement, un livre intitulé “le trou” ne me fait pas rêver, même si c’est aussi le nom de l’ex groupe de Courtney Love que j’apprécie…Et à cet égard, le terme “hole” recouvre différents sens qu’on ne retrouve pas forcément en français, en particulier l’idée de matrice. En l’occurrence cela m’évoque un lieu “magique”, le trou, dans un milieu ordinaire: le jardin. Le titre “le jardin” est réducteur et peu attrayant, je pense qu’en français il faut expliciter en ajoutant d’autres termes sinon on passe à côté.
L’exemple donné par sferret est significatif et attristant car il y avait tout au départ dans le titre original qu’il aurait fallu travailler un peu. Parfois une bonne opération de brainstorming à plusieurs pourrait arranger l’affaire…
s. f
m. s, je suis d’accord, en français, non seulement “Le trou” ne fait pas rêver, mais il une autre connotation pas forcément recherchée par le traducteur . Après, comme tu le dis, un brainstorming aurait peut-être résolu le problème en cherchant un mot qui reprenne cette idée de “trou mystérieux”, “terrier” ou que sais-je (je n’ai pas lu le livre).
m. s
“trou mystérieux”, encore une connotation pas forcément recherchée par le traducteur, à force, il va finir par le creuser son trou…Je vois plutôt une idée d’enclave, un monde caché sous le jardin, genre “l’autre monde”, le terme de trou serait carrément à bannir, tant pis pour ceux qu’il faisait rêver. Dans le cas où on ne parvient pas à imaginer une bonne transcription, pourquoi ne pas laisser carrément le titre original “the Hole” ? Humm?
Anne Vacquant
Je suis d’accord que “le trou” ne fait pas rêver, mais dans le cas présent, il ne doit pas faire “rêver” puisque qu’au contraire il est synonyme de perte, de fin et de fatalité…il n’a rien à voir avec celui dans lequel tombe Alice au pays des merveilles par exemple, le mystère est d’un autre ordre: dramatique et inéluctable ( voir ma critique du livre).
Je suis d’accord également que ce terme est malheureusement connoté; à nous d’évacuer les stéréotypes et les a priori.
Laisser le titre en anglais est dommage à mon avis (j’aime la langue française) car je pense qu’il est bien de traduire le titre aussi (quand bien même cela pose un problème de reconnaissance dans un système bibliographique).
D’un autre côté, je trouve que le titre “Le jardin” est en effet trop simple, générique, pas assez précis ( il y a beaucoup de livres avec ce titre: voir les listes sur le sujet). Un adjectif pourrait pallier le problème, ex: le jardin maudit, ou l’assemblage de deux idées, ex: le trou dans le jardin…
Je crois que le brainstorming est définitivement approprié !
m. s
Il me semble que nous sommes précisément en plein brainstorming et je trouve ces interventions décidément fort intéressantes. Quand je dis “fait rêver” je veux dire en fait trouver un titre accrocheur, qui sorte de l’ordinaire, et c’est vrai c’est difficile. Si on laisse le titre en anglais, on laisse le lecteur faire avec ses propres perceptions, s’il ne connait pas l’anglais, il ira chercher un dictionnaire et se trouvera de toute façon confronté au choix direct de l’auteur, il n’y a pas de véritable perte de sens me semble-t-il, peut-être cela vaut-il mieux qu’un titre mal adapté. La petite leçon à prendre c’est aussi qu’il vaut mieux avoir lu le livre ! (qui m’a immédiatement évoqué Alice, en effet). D’un autre côté si on en a saisi l’idée comme nous l’avons fait sans le lire, on a peut être moins de réserves… Dans le cas où l’adjectif ne fonctionne pas, il faudrait effectivement creuser, c’est le cas de le dire, au niveau des sensations: perte, danger, menace, et les noms, j’étais partie sur “l’Entre-monde”, “l’Outre-monde”, “l’Autre Monde”, “le mal entre les racines”, ” le jardin-tombe” “le monde d’en bas” “Au fond du jardin”, “l’Enclave” (avec une petite phrase pour évoquer la menace et le jardin)… vite un doliprane…
Anne Vacquant
Oui, toutes ces idées me semblent bonnes (désolée pour le mal de tête, la “tempête de cerveau” fait toujours un peu cet effet-là)
À propos d’Alice justement, j’ai une autre œuvre qui me vient à l’esprit : « L’herbe bleue » est le titre français de « Go Ask Alice » (« Vas demander (à) Alice ») en anglais. Alice est bien le prénom de la petite héroïne de Lewis Caroll et le titre fait référence à une chanson d’un groupe américain qui s’est inspiré du livre pour en détourner la signification (voir mon article ici). Le problème que cela soulève donc est celui des références culturelles (musicales et livresques, dans le cas présent).
Comment traduire et faire sens d’un pays à un autre ?
m. s
Oui, j’ai lu l’herbe bleue il y a bien longtemps, et j’ apprécie Grace Slick du groupe Jefferson Airplane qui a écrit ces paroles,- j’ai récemment chroniqué “le dernier été de Grace Slick”-. Le titre français me semble vraiment bon, original et colle bien au propos, il correspond d’ailleurs au vers final “feed your head”. Encore une fois, la traduction littérale “Demande à Alice” ne me parait pas aussi forte, j’irais plus sur “Alice sait” ( go ask Alice, I think she’ll know) en joignant le texte traduit de white rabbit qui d’ailleurs passe très bien en français. C’est important en effet de communiquer les références culturelles. On peut aussi faire un mix lapin, genre “le lapin bleu” …
Anne Vacquant
C’est important et en même temps, est-ce absolument primordial ?, sachant que tout le monde ne connaît pas l’anglais d’une part et que d’autre part, on peut lire le livre sans cette référence. Le titre français l’évacue sans dommage pour la lecture d’ailleurs. Ne serait-ce pas une précision utile pour les spécialistes et amateurs éclairés de la littérature principalement ?
Le mix “lapin bleu” est intriguant, en effet, et inciterait à chercher pourquoi.
m. s
Je pense que dans le cas de “l’herbe bleue” c’est très important de communiquer les références parce que ce livre- témoignage est relié à une certaine culture, un état d’esprit découlant du “power of love”, développé dans les années 60 et à la notion de “portes de la perception”, état que l’on atteindrait par la méditation, la prise de substances telles que champignons, herbes… La musique de la west coast notamment accompagne le trip, certains chanteurs évoquent les shamans, (Hendrix, Morrisson…), des groupes communient par le biais des substances et du son. C’est tout un mouvement qui s’est mis en branle et a drainé des foules de gens, en particulier des jeunes dans des festivals-pélerinages tels que Woodstock, Wight, et tristement Altamont. L’histoire de cette jeune fille est liée à cette fantasmagorie. Elle a été initiée au LSD par surprise, contre son gré, ce qui est horrible, de l’ordre d’une effraction, ensuite elle a adhéré, voulu contrôler, et comme beaucoup, a échoué. Bien que tragique, tristement banale, l’histoire est rapportée pour délivrer un message. Ceux qui s’investissent dans sa lecture-entre autres- méritent d’être éclairés, donc considérés et respectés. La culture ne vaut que si elle est transmise, sinon ce serait comme si se posait le choix entre préparer des portions individuelles, ou un buffet libre service. Qu’on donne les clefs aux lecteurs, ils en feront ce qu’ils en voudront en toute liberté…
Anne Vacquant
Je suis d’accord avec vous (et j’ai lu votre critique du livre “le dernier été de Grace Slick”). On peut insérer par exemple une notice, un avertissement, avant ou après le texte (qu’il faut aussi traduire pour les non-anglophones), mais en ce qui concerne le titre il ne faut pas le “surcharger” d’informations. Le titre doit rester accrocheur, représentatif et pas trop long…non?
“Alice sait” est pas mal non plus…
m. s
Oui, l’objectif est de trouver le titre qui convienne sans être trop long, le fait d’ajouter des mots montre qu’on peine à restituer l’idée. Cependant certains titres supportent la longueur, par exemple: “La vieille qui marchait dans la mer”, “C’est beau une ville la nuit”, “Portrait de l’artiste au nez rouge”. Chaque cas est unique, on ne doit rien s’interdire. Pourquoi pas aussi, quand c’est possible, en parler avec l’auteur ?
Anne Vacquant
Quand c’est possible, c’est l’idéal, bien sûr. Mais ne restera-t-il pas attaché à son idée de départ ? Le titre est quelque chose de très personnel pour un auteur : il ne le donne pas à la légère et il peut, en dehors de toute raison, y être fidèle…?
Etc.
Voici une liste (uniquement anglophone), extraite de ma bibliothèque. Elle n’est ni exhaustive, ni discriminatoire. Ce sont des exemples qui peuvent nous faire réfléchir sur les modiques détails ajoutés ou retirés, et sur l’inspiration du traducteur ou de la traductrice vis à vis du thème.
Auteur | Titre | Titre original |
Archer Jeffrey | Seul l’avenir le dira | Only Time Will Tell |
Atwood Margaret | Captive | Alias Grace |
Atwood Margaret | La servante écarlate | The Handmaid Tale |
Call Dinah Mac | Le silence des anges | Bloodlines |
Clancy Tom | Jeux de guerre | Patriots Games |
Coben Harlan | À quelques secondes près | Seconds Away |
Coben Harlan | Dans les bois | The Woods |
Coben Harlan | L’inconnu de la forêt | The Boy From The Woods |
Connelly Michael | Créance de sang | Blood Work |
Connelly Michael | Le cadavre dans la Rolls | Trunk Music |
Cook Thomas H. | Au lieu-dit noir-étang | The Chatham School Affair |
Cornwell Patricia | Vent de glace | ?The Bone Bed |
Cornwell Patricia | Mémoires mortes | Body Of Evidence |
Crichton Michael | Prisonniers du temps | Timeline |
Cruise Cameron | La perle de sang | The Collector |
MacCullough Colleen | L’espoir est une terre lointaine | Morgan’run |
MacCullough Colleen | Le temps de l’amour | The Touch |
Macdonald Patricia | J’ai épousé un inconnu | Married To A Stranger |
Ellison Andrea | Devine qui je suis | So Close The Hand Of Death |
Evans Nicholas | L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux | The Horse Whisperer |
French Marilyn | Jours tranquilles à Manhattan | My Summer With George |
Gabaldon Diana | La croix de feu | The Fiery Cross |
Grimes Martha | Le mystère de Tarn house | The Old Contemptibles |
Grimes Martha | L’inconnue de la crique | The Lamorna Wink |
Grisham John | Le contrat | The Appeal |
Grisham John | La dernière récolte | A Painted House |
Grisham John | L’insoumis | Rogue Lawyer |
Highsmith Patricia | Sur les pas de Ripley | The Boy Who Followed Ripley |
James Phyllis Dorothy | La proie pour l’ombre | An Unsuitable Job For A Woman |
James Phyllis Dorothy | Par action ou par omission | Devices And Desires |
James Phyllis Dorothy | Meurtres en soutane | Death In Holy Orders |
James Phyllis Dorothy | Une mort esthétique | The Private Patient |
Jones Alexandra | La dame de Mandalay | Mandalay |
Kinsella Sophie | Les petits secrets d’Emma | Can You Keep A Secret? |
Mathews Adrian | Le tableau de l’apothicaire | The Apothecary’s house |
Maurier Daphné Du | L’aventure vient de la mer | Frenchman’s Creek |
Mayle Peter | La femme aux melons | Chazing Cézanne |
Mc Ewan Ian | Un bonheur de rencontre | The Comfort Of Strangers |
Morton Kate | Les brumes de Riverton | The Shifting Fog |
Rendell Ruth | 2 doigts de mensonge | The Minotaur |
Roberts Nora | Un parfum de chèvrefeuille | The Next Always |
Roth Philip | L’habit ne fait pas le moine | You Can’t Tell a Man by the Song He Sings |
Sharma Yojana | Les jardins de Mardpur | The Buffalo Thief : Le Voleur De Buffle |
Sharpe Tom | Panique à Porterhouse | Grantchester Grind |
Sharpe Tom | Le cru de la comtesse | Vintage Stuff |
Smith Wilbur | La vengeance du Nil | The Quest |
Tartt Donna | Le maître des illusions | The Secret History |
Tremayne Peter | Le cavalier blanc | Behold A Pale Horse |
Tremayne Peter | Le suaire de l’archevêque | Shround For The Archbishop |
Walters Minette | Lame de fond | The Breaker |
Walters Minette | Lumière noire | The Dark Room |
Weisberger Lauren | Sexe, diamants et plus si affinités… | Chasing Harry Winston |
Welch James | A la grâce de Marseille | The Heartsong Of Charging Elk |
Wynd Oswald | Une odeur de gingembre | The Ginger Tree |
Fletcher Susan | Un bûcher sous la neige | Corrag |
Chatwin Bruce | Les jumeaux de Black Hill | On The Black Hill |
Joyce Brenda | Une enquête de Francesca Cahill | Deadly Kisses |
White Ruth | La fin de l’été | Memories Of Summer |
Carvic Heron | Miss Seeton joue et gagne | Odds On Miss Seeton |
Chevalier Tracy | Le récital des anges | Falling Angels |
Chevalier Tracy | La jeune fille à la perle | Girl With A Pearl Erring |
Joyce Rachel | La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry | The Unlikely Pilgrimage Of Harold Fry |
Fowler Therese | La ballade du souvenir | Souvenir |
Ansay Manette | La colline aux adieux | Vinegar Hill |
Findley Timothy | Nos adieux | You Went Away |
Pearse Lesley | Une femme trop fragile | Till We Meet Again |
Hosseini Khaled | Les cerfs-volants de Kaboul | The Kite Runner |
Hart Erin | Le lac des derniers soupirs | Lake Of Sorrows |
French Tana | Comme deux gouttes d’eau | The Likeness |
Saylor Steven | Sous l’aile des furies | Wrath Of The Furies |
Robinson Peter | Noir comme neige | Past Reason Hated |
Taylor Bradford Barbara | L’espace d’une vie | A Woman Of Substance |
Taylor Bradford Barbara | L’héritage d’emma harte | To Be The Best |
Viggers Karen | La maison des hautes falaises | The Strandings |
Han Suyin | Multiple spendeur | A Many-Spendoured Thing |
Williams Charles | Fantasia chez les ploucs | The Diamond Bikini |
Turow Scott | Représailles | Testimony |
Lott Tim | L’affaire seymour | The Seymour Tapes |
Nelson Spielman Lori | Demain est un autre jour | The Life List |
Davidson Hilary | Le mal que tu m’as fait | The Damage Done |
Richards Émilie | Le parfum de thé glacé | Sunset Bridge |
Moyes Jojo | Les fiancées du pacifique | The Ship Of Brides |
Frost Daniel | La mystérieuse baleine | The Children And The Mysterious Whale |
Fisher M.F.K | Le fantôme de brillat-savarin | Serve It Forth |
Sparks Beatrice | L’herbe bleue | Go Ask Alice |
Kunzru Hari | L’illusionniste | The Impressionist |
Powers Richard | L’arbre-monde | The Overstory |
Kidd Jess | Les voleurs de curiosités | Things In Jars |
Ivey Eowyn | La fille de l’hiver | The Snow Child |