
Harlan Coben, trois thrillers
Dans les bois, (The Woods), Pocket thriller, 2007, 491 pages
Le drame (re)prend place avec la découverte d’un cadavre, vingt-cinq ans après une disparition non élucidée.
Le camp de vacances d’été est le lieu de tous les dangers : quatre jeunes disparaissent, retrouvés morts, de suite ou plus tard, deux survivront de manière différente mais traumatisante pour chacun et leur famille autour. L’obscurité, l’éloignement par rapport au « monde civilisé » du camp va d’abord aiguiser la demande de liberté et d’intimité de ces adolescents mais se transforment en isolement où les penchants primaires vont s’affoler. La noirceur des bois dissimule celle de l’âme.
Le décor est ténébreux, les bois créent une atmosphère aussi mystérieuse que protectrice des secrets inavouables et propice à tous les abus. L’auteur joue constamment sur ce clair-obscur qui provoque la peur pour ceux qui s’y sont aventurés en toute insouciance.
Indice après indice, l’homme marqué par la tragédie va remonter le fil de la vérité pour découvrir, à la toute fin, un lourd secret.
Balle de match (Drop Shot), France loisirs 1996 :
Valerie Simpson, joueuse de tennis est assassinée . Internée à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique lorsqu’elle avait seize ans et après le meurtre de son fiancé, elle s’apprête à revenir dans le jeu.
Quelqu’un en a décidé autrement.
Myron Bolivar, agent sportif et ancien du FBI, personnage récurrent de Coben enquête dans un milieu qu’il connait bien.
Une intrigue sinueuse, une langue familière pour un thriller souple.
Ne le dis à personne (Tell No One) 2001 :
J’ai vu le film réalisé par Guillaume Canet en 2006, avec François Cluzet, André Dussollier, Kristin Scott Thomas, Nathalie Baye, François Berléand, Jean Rochefort, etc.
En conséquence (sûrement à tort) je n’ai pas lu le livre.
Par ailleurs, le film se suivait bien et correspondait à ce que j’ai déjà lu de Coben.