
James Joyce, Ulysse(s)
folio, I et II, 1957, 498 p et 538 p
Je dérogerai à mon principe de ne vous présenter qu’un livre lu.
J’ai essayé de le lire deux fois le livre dont je fais l’article aujourd’hui : une fois dans le texte (quand c’est possible, je préfère) et une fois en traduction française.
J’ai abandonné la première fois, pensant que mon anglais n’était pas assez bon pour saisir les subtilités de cet écrivain irlandais (ce qui était peut-être vrai, qui qu’il en soit) et j’ai opté pour ma langue maternelle. Malheureusement, je n’ai pas mieux saisi où il voulait en venir.
En fait, c’est peut-être cela que je n’ai pas saisi : il ne voulait en venir nulle part ? Comme le dit très justement le billet de France culture que je vous joins ici : l’acte de lecture (et d’écriture ?) ne vaut que par lui-même – bien que chaque livre publié demande à être lu car chaque écrivain écrit pour un lecteur.
Enfin, je vous propose de lire et d’écouter ce que l’on peut dire d’une lecture non terminée, par un exemple que je partage, semble-t-il, avec beaucoup de mes coreligionnaires. Les conseils donnés me semblent bons : ne pas commencer par le début, ne pas s’auto-imposer une lecture, etc.
Il y a des livres que je n’ai pas terminé parce que je n’ai pas aimé (et en général, je ne leur dédie pas mon temps car je préfère le donner à ceux que j’aime) mais ce n’est pas le cas pour Ulysse. C’est la raison pour laquelle j’ai recommencé une deuxième fois et que je n’ai pas jeté le livre. Il est dans ma bibliothèque et attend (peut-être) une troisième tentative.
Le billet de France Culture me poussera probablement à renouveler l’expérience, et si vous êtes comme moi, cet article sera probablement utile.
Je suis allée à Dublin où j’ai visité le Dublin Writers Museum sur Parnell Square. Joyce y figure en bonne place ( sans plus).
En revanche, il a un musée qui lui est entièrement réservé (35 N Great George’s St, Rotunda) où il faut envisager une visite studieuse.

D’un autre côté, je recommande Portrait of the artist as a young man (Portrait de l’artiste en jeune homme), et Dubliners ((Les) Gens de Dublin).