
Fred Vargas, Quand sort la recluse
2018, Flammarion, 478 p
Quand sort la recluse est un polar qui commence tranquillement (une première affaire réglée), puis pose les prémisses d’une deuxième affaire, celle de l’araignée Recluse, qui semble être l’enquête principale (mais clandestine car controversée) menée parallèlement aux autres enquêtes officielles.
La deuxième enquête prend alors de l’ampleur : les araignées tueuses mènent sur une fausse piste : celle de la bande des mordus mais conduit à celle de la bande des recluses et des violeurs, et là nous touchons au but : l’enquête se tourne vers la vengeance des femmes violées…
Une anecdote (les merles à nourrir), un mot qui frappe (les blaps), un problème à régler (trahison du commandant), un refrain (les brumes, les bulles) forment un contour humain à l’équipe.
Le suspense est bien conduit, l’écriture agréable, le contexte crédible, le thème, hélas, est émouvant et dérangeant, et le dénouement donne à réfléchir…
Pas trop sanglant ni vulgaire, il ne cache rien de la réalité.