
Catherine Benhamou, ANA ou la jeune fille intelligente
des femmes, Antoinette Fouque, 2016, 68 p
À partir du mot « mariage », Ana avec un seul « n » forme des anagrammes au cours d’une séance d’écriture. Le premier est « rage », puis « mirage » et « amer », etc. Pas « magie » !
Mais une Idée la poursuit et elle poursuivra l’Idée. Par associations d’idées, elle l’amènera à comprendre que son mariage forcé la prive de sa place, de son avenir, de son identité devant les hommes.
L’histoire mêle les tons du conte, du rêve et de la poésie sous la forme d’un monologue conscient.
Porté à la scène en 2013, puis 2016, Ana l’analphabète, dont le prénom est un palindrome – un miroir –, commence une épopée grâce à L’Idée et aux mots qui servent l’Idée.
Cela se passe à Paris, Ana est venue d’Algérie il y a vingt ans et elle n’a pas encore vu la Tour Eiffel…