
Paris, Vide bibliothèque
Aujourd’hui, c’est un événement que je vous propose de connaître : 25 février 2020, après quelques reports de date suite aux grèves des transports, le vide-bibliothèque de Babelio a finalement eu lieu.
Paris, en ce mardi pluvieux, 17 heures, j’étais impatiente de me rendre pour la première fois à cette rencontre littéraire. Récemment inscrite sur la plateforme Internet correspondante, j’en apprécie les fonctionnalités et les opportunités. Elle m’offre également plus de visibilité pour mon propre site littéraire.
Je fais partie du groupe Masse Critique et je bénéficie de livres envoyés à mon domicile. En échange, je fais un commentaire développé que je poste sur le site, accompagné souvent d’une citation et d’une note.
Je rechigne à noter mes lectures (qui suis-je pour juger un écrivain publié ! – mais dans la mesure où je donne mon avis et qu’il peut aider de futurs lecteurs, je m’y atèle. Il est bien difficile parfois de graduer précisément son ressenti et j’aime mieux laisser le lecteur libre de discerner à travers ma vision, ma prose, en s’appuyant sur les mots que j’ai choisis ce que je pense du livre lu (et c’est ce que je fais sur mon site littéraire personnel).
Par ailleurs, je contribue à faire des résumés ou à mettre à jour des quatrièmes de couverture pour des livres récents. Discussions de groupe, ami.es suivi.es et autres possibilités d’interagir sont bienvenues.

Tous les ans, une opération vide-bibliothèque permet de vider la bibliothèque de Babelio – comme son nom l’indique je suppose – mais aussi d’offrir deux livres aux invité.es. Là encore, deux livres, c’est très peu au vu de l’appétit de certain.es, mais c’est déjà ça. De plus, cet événement permet de réunir les lecteurs/lectrices.
J’ai donc fait la rencontre de deux femmes avec lesquelles j’ai partagé une petite conversation. Hélas, nous sommes tous un peu pressés de choisir parmi les livres proposés, de réduire notre choix à deux élus et à nous en retourner à nos occupations envahissantes. Nous avons comparé nos présélections, expliqué nos raisons, exprimé nos doutes éventuels, éclairés par des lectures annexes communes à l’une ou à l’autre. Nous sommes restées anonymes, mais pourquoi pas ? Peut-être ne le resterons nous pas ? Plus tard…
Car en effet la réunion est restée anonyme, pour les participants entre eux et envers l’équipe de Babelio. Peut-être aurait-il été sympathique de faire « un petit discours », pas classiquement barbant mais chaleureux ? Car pour ma part, j’aurais aimé connaître les membres de l’équipe, qui faisait quoi et comment tout cela fonctionnait ? Mais je suis sans doute curieuse de nature. Enfin, dire merci peut-être, tout en sachant que sans lecteurs il n’y a pas d’écrivains, d’édition, etc.
J’ai finalement choisi deux livres. Dans les bacs posés sur les tables autour desquelles se massaient les bénéficiaires de la journée, il y avait de la fiction française et étrangère, de la non-fiction et de la bande dessinée, du polar et de l’imaginaire. Sans intention préalable, j’ai opté pour deux romans étrangers. J’en ferai la critique très prochainement (voir rubrique Chronique).
J’ai pu remarquer que la grande majorité des livres proposés provenait de petites maisons d’édition et d’auteurs peu connus, ce qui ne me rebute pas pour autant. C’est sans doute ainsi que les échanges peuvent opérer.


La petite assemblée, renouvelée par le départ de ceux qui décident vite et l’arrivée des nouveaux impétrants, se dispersait dans la jolie cour fermée et vitrée.
À côté des tables proposant les livres, d’autres offraient jus de fruits et amuse-bouche. Il faisait chaud et j’avais soif. Nous étions embarrassés par nos manteaux mouillés (dehors, il pleuvait toujours ou presque).
Enfin, d’autres tables animées par un organisateur rassemblaient les volontaires autour d’un jeu. Original, amusant et convivial, celui auquel j’ai participé m’a bien amusée.

J’ai pris en photo deux cadres que voici : des mains d’écrivain.es qui peuvent en dire long sur leurs propriétaires…des mains qui écrivent et qui lisent, aussi.

Claude Lévi-Strauss
Jean Echenoz
Philippe Sollers
et James Elroy

et J. M. G. Le Clézio
Avant de partir, j’ai donné mon coup de cœur de lecture pour 2019.

En conclusion, c’’est une belle initiative dont j’espère bénéficier à nouveau.