
Maurice Leblanc, Arsène lupin, gentleman cambrioleur
« Arsène lupin, gentleman cambrioleur » et :
« Arsène lupin contre Herlock Sholmès »
Le livre de poche, 1555 p
Je connaissais L’aiguille creuse, Le bouchon de cristal et La comtesse de Cagliostro. J’ai acheté une anthologie et j’ai repris par le début des lectures d’adolescence. Pas trop fanées, un peu désuètes (les techniques ont évolué), avec le raffinement et l’élégance que l’on a aujourd’hui perdus.
De nouveau, j’ai pu admirer le Gentleman fantasque, confiant, ferme sans autoritarisme et souple en même temps qui sait s’adapter et rebondir. Sa vanité est son faire valoir (se faire de la publicité, de « la réclame » comme on disait à l’époque), c’est une stratégie pour mieux se cacher et manipuler les gens à son avantage.
Grand séducteur, il est aussi chevaleresque : il arrange certaines affaires avec générosité et grand cœur. Il est un peu agaçant car il a toujours raison et il s’en vante. Ce n’est pas de sa faute si on le laisse faire, à l’exception d’Herlock Sholmès.
Leblanc souffrait-il de la notoriété du détective anglais ? et de son confrère Conan Doyle ? ou bien n’était-ce qu’une espièglerie de plus ?
J’ai renoué avec le Cambrioleur : un peu Robin des bois, il vole les riches, jamais les pauvres et dédommage quand il y a lieu. Son trésor n’est pas si honteux, il fait envie. On ne peut pas lui en vouloir d’être sensible aux belles choses !
