
Paris 2019, Salon livre
Je me suis rendue au salon samedi 16, dimanche 17 et lundi 18 mars (pass grand lecteur).
L’Europe est à l’honneur.
Tout d’abord, une remarque d’ordre pécuniaire : 10 euros /jour en prévente (12€ après) et 8€ pour l’après midi seulement (le matin est réservé aux professionnels) du lundi (pour 10€ hors prévente) est un peu onéreux quand le salon du tourisme à côté coûte 5 euros au guichet et que les invitations gratuites sont nombreuses et faciles à obtenir (ce qui n’est pas le cas pour le salon du livre).
Promouvoir la lecture et la culture ne pourrait-il pas passer par une baisse des tarifs ?
Le salon se présente comme une grande librairie où l’on vient acheter des livres (et il n’y a pas de remise-salon sur le prix éditeur).
Les master classes restent intéressantes mais les invités sont parfois remplacés et le sujet annoncé n’est pas toujours respecté. Les séances de dédicaces offrent la possibilité de rencontrer les auteurs mais les files d’attentes sont (bien sûr) très longues et encombrent les allées du salon déjà bondées le weekend (il n’y en a pas le lundi après-midi alors qu’il y a moins de public). Tout en gardant un jour « grand public » et la mise en avant des éditions présentant leurs auteurs, les excentrer (il reste de l’espace disponible dans le hall, à l’arrière) pourrait être une solution ???
Les personnes présentes sur les stands se relaient toute la journée (ce qui est compréhensible) mais ne sont pas toujours attentives ou assez concernées (stagiaires ou autres). Elles bavardent sans quelquefois sans tenir compte du lecteur qui se renseigne (et qui attend) ou des auteurs qui peuvent aussi chercher à se renseigner sur le type d’édition ou le mode opératoire de l’éditeur (ce qui pour les jeunes auteurs peut être une approche simple et souple, et en définitive, une initiative profitable aux deux parties). L’impression d’une représentation destinée aux personnes ayant des relations dans ce milieu fermé, et au public en tant qu’il est considéré comme « acheteur » dans une grande librairie peut s’installer…
Ces quelques griefs ne dévalorisent pas cette manifestation qui a le mérite d’exister et de rassembler en un même lieu des personnes ayant un intérêt idéalement similaire pour les livres.
Programme suivi :
Samedi : les master classes, les rencontres auteurs et éditeurs :
11 h scène coulisses de l’édition : nouvelle collection
13 h : scène coulisses : pitch
14 h : flânerie littéraire avec l’auteure Sophie Divry (que je connaissais par son dernier livre : Trois fois la fin du monde, et pour avoir participé au jury Landernau) qui ouvre sa bibliothèque sur le thème de la griffe du temps en littérature
15 h scène agora : l’intime et le féminisme
16 h : scène coulisses : traduire et franciser
Dédicace manquée de T. de Rosnay (trop de file d’attente) ; idem pour S. Joncour et bien sûr D. Kennedy.
Dimanche : les master classes, les rencontres auteurs et éditeurs :
12 h : scène coulisses : travailler dans l’édition + entretien avec Capucine Hugues-Lebarrois de chez Albin Michel (très sympathique)
14 h 30, région île de France : l’édition du premier roman, mode d’emploi
Dédicace manquée de J.J Sempé (séance annulée pour raisons de santé), et quelques autres…
Rencontre éditeurs sur stands
Lundi : les master classes, les rencontres auteurs et éditeurs :
13 h : grande scène : les leçons de la littérature
14 h : scène Europe : Russie : l’Europe sans livres (l’auteur n’est pas venu et a été remplacé mais le thème a porté sur le moyen âge et la religion).