Presse de la cité, 189 p.

Je n’avais pas accroché avec les séries télé et autres adaptations. Je voulais connaître par moi-même ce célèbre héros de polar, né en 1929. J’ai préféré lire dans le texte.
Le jeune Jules Maigret, tout juste débarqué, n’est pas antipathique. Il donne un visage intéressant et crédible aux enquêteurs de terrain.

Le retour dans le passé (hauts de forme, becs de gaz et voitures à cheval) n’est pas omniprésent. L’enquête repose avant tout sur le plan humain, proche d’une réalité factuelle, voire “banale”, quasi intemporelle. George Simenon scrute l’âme du peuple, petit et grand.
Et en ce qui concerne le “grand monde” précisément,  le futur commissaire presque mutique et parfois bougon voit se réduire ses premiers efforts devant une justice à deux vitesse.
La leçon du jeune Jules Maigret est plutôt douce-amère.

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