
Pompidou-Metz, exposition sur les couples d’artistes
Arrivée trop tard pour “La Grande Table” enregistrée en direct à Metz (dommage, une autre fois, peut-être), j’ai profité des Constellations et du Centre Pompidou-Metz…
Le centre Pompidou-Metz: L’exposition principale était dédiée aux couples dans l’art : une belle tentative de mettre en lumière le rôle fécond des partenaires dans la création. Toutefois, le second rôle est toujours joué par la femme, même dans ces couples dits “modernes”; une femme dont le talent est resté dans l’ombre de l’homme célèbre mais qui, en tant que modèle, muse, adjointe, élève ou artiste complète se révèle au grand jour.
J’aurais aimé assister à une dialectique plus poussée sur les relations artistiques tissées dans le couple et leurs influences respectives sur les créations de l’un et de l’autre (voir à quatre mains).
Il est vrai que cela demande une connaissance plus approfondie de chacun des êtres en présence, que lettres ou témoignages n’arrivent pas toujours à cerner.
Les faits connus restent donc la seule matière à analyser et il en ressort tout de même des raisons pour comprendre soit la fusion, soit les conflits, soit les séparations, soit la destruction du couple en question.
La curiosité étant ma grande qualité (ou défaut), je me demande comment fonctionne un couple dont les deux parties se ressemblent (ont beaucoup de points communs) par rapport à un couple dissemblable (goûts différents, intérêts divergents, modes de pensée à l’opposé…)
Là encore, j’aurais aimé assister à une dialectique plus poussée sur les relations artistiques tissées dans le couple et leurs influences respectives sur les créations de l’un et de l’autre (voir à quatre mains). Il est vrai que cela demande une connaissance plus approfondie de chacun des êtres en présence, que lettres ou témoignages n’arrivent pas toujours à cerner. Les faits connus restent donc la seule matière à analyser et il en ressort tout de même des raisons pour comprendre soit la fusion, soit les conflits, soit les séparations, soit la destruction du couple en question. La curiosité étant ma grande qualité(ou défaut), je me demande comment fonctionne un couple dont les deux parties se ressemblent (ont beaucoup de points communs) par rapport à un couple dissemblable (goûts différents, intérêts divergents, modes de pensée à l’opposé…)
Au premier étage, une grande pièce aux murs blancs, presque vide. Pieds nus sur une moquette blanche, je déambule dans un éclairage rose parme que murs et moquette reflètent. Une ambiance sonore permet de se détacher par l’ouïe de son environnement, que le visuel et le tactile ont déjà contribué à réaliser. Le jeu enfin par l’ombre bleue et rose, distinctement scindée en deux silhouettes, élabore une sensation d’irréalité apaisante. Je me suis amusée à mêler les gestes de mes deux « moi » de manière symbolique ou gracieuse et ce dédoublement (bleu=homme et rose=femme ?) m’a donné une dimension inattendue (est-ce la conclusion à l’exposition précédente ? l’idée qui me fait croire que ces deux projections font finalement la même chose ?)
Et les couples en littérature? Sartre-Beauvoir, Aragon-Triolet… l’objet d’une autre exposition…