
Marguerite Duras, L’amant
Les éditions de minuit 1984, 142 p
L’amour est impossible, il y a trop d’interdits : la nationalité, l’âge, le statut social, la situation familiale. Il est donc clandestin, transgressif et jouissif. Mais libre aussi.
La mort rôde : celle du plaisir, du désir, celle des proches, de l’écriture, du pays qu’elle quittera. L’impuissance aussi est une forme de mort.
Descriptions et digressions, une distanciation est nécessaire entre le passé et le présent, le jour et la nuit, entre la destruction et la sauvegarde de ce qui lui est cher.
Des paradoxes à explorer encore.
Et un style bien particulier : « Dans le baiser il pleurait » (p 101).