
Charles François Dupêchez, Marie d’Agoult
1989, Le grand livre du mois, 409 p.
Je ne sais pas si c’est faire preuve d’objectivité que de produire une dixième biographie de cette femme que, de toute évidence, l’auteur n’admirait pas. Il ne m’a fait ressentir ni talent ni même les prémisses d’une grande dame de la littérature. Je n’ai vu qu’une enfant gâtée, une jeune femme « coquette », entre autres croche-pied, sous-entendus ou remarques désobligeantes un rien vieux jeu.
Quant à la quatrième de couverture, pourquoi insérer dans les éloges les petites phrases assassines de Balzac et de Victor Hugo ? Est-ce parce qu’elle a été la maîtresse du célèbre compositeur Frantz Liszt (et que leur fille a épousé un autre grand compositeur : Wagner – comme il est si souvent précisé) que cette femme était un sujet intéressant de biographie à écrire ?
Je n’ai pas eu envie de lire au-delà de la page 91.