
Simone Schwarz-Bart, Ti Jean L’horizon
Points, 314 p.
Le voyage initiatique d’un jeune homme se transforme en un conte où les images foisonnantes se partagent entre rêve, magie, sorcellerie, fantasme et peurs.
Alors que la part est faite entre les traditions et l’évolution sociale comme entre la recherche identitaire et le vécu (l’Afrique, le rejet, la colonisation, l’esclavage), le temps individuel est débordé par un temps cosmique et la fantasmagorie appelle le spirituel.
Ti Jean L’horizon dépasse littéralement l’horizon et nous invite à l’évasion dans un ailleurs et un imaginaire caribéen parfois occulte, énigmatique mais toujours profondément généreux.
J’ai lu ce livre il y a longtemps, mais je le relirai avec plaisir.