
Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique
Folio 1972, 283 p
Robinson n’est pas cité dans le titre et laisse la préférence à Vendredi. Pourtant il s’agit bien de Robinson et de son retour à la nature.
Ce roman explore les états d’âme et les questionnements d’un être dont la solitude incline à l’essentiel.
Les pulsions élémentaires, sexuelles et le désir de complétude viennent alors redéfinir les limites de l’homme. Puis, lorsque Vendredi se joint à son isolement, le partage entre égoïsme et acceptation de la différence se pose.
La vie dans cette microsociété engendre de nouveaux pouvoirs : domination-soumission, aliénation-renaissance, et dans cet espace clos que sont les limbes, entre enfance et coma, entre vie et mort, l’esprit humain erre et réapprend.